Les amendements de Jean-Louis Touraine pour ce dossier

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Tout le monde ici est d’accord pour reconnaître que la peine du prisonnier consiste en une privation de liberté, mais non en une privation de santé.

Il est de notre devoir de veiller à ce que les contaminations soient moins nombreuses que dans le passé. Or, aucun gouvernement, ni de droite ni de gauche, n’a pu empêcher la circulation de drogue dans les prisons.

Je pense non seulement à la drogue, mais aussi aux anabolisants et autres produits que les prisonniers s’injectent, trop souvent avec du matériel qui n’est pas à usage unique. Il y a donc un taux de contamination très élevé. Entre l’entrée et la sortie, un nombre significatif de prisonniers se contaminent durant leur séjour. Il est donc logique...

Je me demande si certains collègues ne se sont pas trompés de semaine. Je croyais que nous discutions du projet de loi relatif à la santé et non d’un texte sur la sécurité.

Nous aurons l’opportunité de discuter des conditions de sécurité en milieu carcéral, mais si nous discutons des problèmes de santé, il est de notre devoir de garantir cette dernière à tous nos concitoyens – et même au-delà. En temps de guerre, c’est notre honneur de soigner les blessés du camp ennemi comme ceux de notre camp.

Il est donc clair que nous travaillons ici à protéger aussi la santé des personnes détenues. En outre, les interdits, leur transgression et les risques que cela comporte ne concernent pas le seul milieu carcéral. Par exemple, le binge drinking est interdit et nous soignons bien les comas éthyliques de tous les jeunes qui se sont saoulés de faç...

La santé de ceux qui transgressent des interdits doit aussi être protégée. Ce sont deux choses différentes.