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Loi de finances pour 2014


Les interventions de Luc Chatel


Les amendements de Luc Chatel pour ce dossier

8 interventions trouvées.

Monsieur le ministre, à la fin du mois d’août, le Président de la République, pris d’un éclair de lucidité – ce dont, il faut le dire, il est assez peu coutumier – promettait une pause fiscale en 2014.

Il était immédiatement démenti par son propre Premier ministre, puisque, le 18 septembre, Jean-Marc Ayrault évoquait non plus une « pause » mais un « ralentissement » en 2014,précisant que la pause fiscale serait effective en 2015. D’où une confusion au sein du Gouvernement, obligeant sa porte-parole à patauger en expliquant que la pause fiscal...

C’est plus fort que vous : vous aimez l’impôt, vous avez la frénésie de l’impôt. Avec vous ce n’est jamais fini : quand il n’y en a plus, il y en a encore…

Chaque fois, vous préférez la facilité de l’augmentation de l’impôt au courage de la réforme. Aujourd’hui, le trop-plein fiscal est atteint. À travers nous, ce sont les Français, de droite comme de gauche, qui vous le disent. Vous allez sans doute encore nous faire votre couplet sur l’impôt consubstantiel au pacte républicain. Mais le problème...

…un RSA jeunes ou généraliser le tiers payant. Ils ne croient plus en vos promesses d’économies alors qu’il s’agit d’annulations d’augmentations de dépenses et qu’au total la dépense publique continue à augmenter. Monsieur le ministre, vous avez trahi vos électeurs, vous avez trahi les Français.

Mais il y a encore plus grave : vous êtes en train de mettre le pays à genoux. Vous avez réussi à asphyxier l’économie française.

Comment pouvez-vous vous réjouir de 0,2 % de croissance qui est l’illustration criante de l’échec de François Hollande qui répétait pendant sa campagne que la croissance se décrétait et qu’elle reviendrait ? Votre politique fiscale est en train de mettre la France à genoux. Regardez la réalité : au cours des trois derniers mois, la production m...

Et vous récidivez en 2014 puisque les prélèvements obligatoires vont atteindre un niveau record avec 46,1 % du PIB. À nouveau, vous ajoutez de nouvelles ponctions pour les ménages, par exemple avec la fiscalisation des heures supplémentaires en année pleine qui va augmenter les impôts et baisser le pouvoir d’achat de 9 % des ménages les plus mo...