Les amendements de Marie-Christine Dalloz pour ce dossier

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Il se pose toujours la question de l’article 4 qui n’existe plus, mais le Gouvernement proposera sans nul doute une seconde délibération.

À cet égard, je souhaite rafraîchir la mémoire de nos collègues de la majorité. Sous la précédente législature, on les entendait pousser des cris d’orfraie lorsqu’il était procédé à une seconde délibération. Je les invite à se souvenir de leur attitude avant de condamner la nôtre d’autant que nous aurions toute légitimité à contester le vote d’...

…une convergence réellement juste et irréprochable au niveau de l’équité. Mettons en oeuvre une véritable convergence. C’est ce que souhaite la majorité de nos concitoyens.

Sur le besoin de financement de 13 milliards, à trouver en plus de vos 7 milliards dans le cadre de cette réforme, trois possibilités s’offraient à vous. Vous pouviez tout d’abord allonger la durée légale du travail. Mais, comme l’a très bien dit l’un des orateurs précédents, les syndicats ne vous ont pas donné quitus pour ce faire. Pour ne pa...

Le vrai courage eût été, dans le cadre de cette réforme, de vous montrer à la hauteur des ambitions que vous affichez : « Garantir l’avenir et la justice du système de retraites », ce n’est pas dire aux Français que l’on fera un petit peu de tout aujourd’hui, sans toucher à l’élément fondamental qu’est l’âge légal du départ à la retraite. Cela ...

Mais aujourd’hui, vous avez conscience que l’emploi pose un réel problème en France, que l’emploi des jeunes est une difficulté. Avec votre mesure, vous allez créer une attitude anxiogène chez les jeunes, car vous ne leur garantissez nullement un système de retraites pérenne et efficace. Telle est la réalité ! Prenez en compte le fait que nous...

Puisque vous nous proposez d’écrire les grands principes de cette réforme qui n’en est d’ailleurs pas une,…

…puisqu’elle se borne à vouloir « garantir l’avenir et la justice du système de retraites », sans parler de réforme, j’aimerais reprendre les éléments de diagnostic du Conseil d’orientation des retraites. Le COR considère que deux éléments posent problème quant à l’avenir des régimes de retraite : le nombre excessif de dispositifs – il dénombr...

Si vous considérez que c’est là une mesure de justice, nous n’avons décidément pas la même conception de la justice. Les Français commencent à le prendre en considération. Il ne suffit pas de prôner la justice pour qu’elle se réalise : vous n’incarnez nullement un système juste pour les retraites.

Des engagements de François Hollande tenus ? Nous ne vivons pas dans le même monde ! C’est sans doute la raison pour laquelle les agriculteurs lui font fête à chacune de leurs rencontres !

Si la méthode s’apparente à celle de la loi de programmation des finances publiques, il y a de quoi être inquiet !

Je souhaite rappeler à certains collègues de la majorité que, si le groupe UMP a effectivement élaboré un contre-projet et travaillé sur un autre projet de réforme,…

…c’est bien le projet du Gouvernement et de la majorité que nous examinons ce soir. Comme Denis Jacquat l’a fait remarquer, il est étonnant que vous n’assumiez pas le terme « réforme ». Vous parlez de « garantir l’avenir et la justice du système de retraites ». Il y a un maître-mot qu’il faut employer toutes les deux phrases : c’est le terme d...

Mme la ministre a affirmé tout à l’heure que cette réforme était une réforme de gauche. Je vous propose donc d’examiner en quatre points en quoi il s’agit d’une réforme de gauche. Ce n’est pas une réforme de structure – elle n’a rien de structurel. Elle ne garantit pas une convergence entre le privé et le public.

Ce n’est pas faire offense aux fonctionnaires que de dire qu’il y a aujourd’hui une distorsion entre les régimes de retraite du public et du privé.

Vous ne remettez pas en cause les régimes spéciaux – cela aurait demandé du courage. Il ne s’agit donc pas d’une réforme structurelle : c’est une réforme de gauche. C’est aussi une réforme de gauche parce qu’elle manque de courage. À mon sens, remettre en cause différents aspects du système de retraites aurait été beaucoup plus logique. Cette ...

En outre, elle attaque directement la compétitivité de nos entreprises : c’est encore une réforme de gauche ! Vous parlez beaucoup de compétitivité – vous mettez en place des dispositifs très compliqués comme le crédit d’impôt compétitivité emploi – et de justice mais, en réalité, cette réforme contient une vision de la pénibilité qui constitue...

Après le matraquage fiscal que vous avez imposé aux Français qui ne s’en relèvent pas, vous entreprenez aujourd’hui un matraquage social. C’est cela, la conception de la justice de la gauche en France !

Pour toutes ces raisons, cette réforme marque un nouveau du pouvoir d’achat. Je vous le confirme : il s’agit bien d’une réforme de gauche !