Les amendements de Marie-Christine Dalloz pour ce dossier

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Cet article 1er bis B soulève une interrogation légitime pour l'ensemble des maires : quel besoin y a-t-il de publier des bans pour connaître les oppositions potentielles à la célébration d'un mariage si l'on peut se marier pratiquement partout en France ? Les maires s'interrogent sur cette situation, qui pose un véritable problème. Vous modifi...

Défendu. (Les amendements identiques nos 1132, 2387 et 3460, repoussés par la commission et le Gouvernement, ne sont pas adoptés.)

Comme l'a très bien rappelé Hervé Mariton, lorsqu'il y a mariage, il y a une situation antérieure au mariage et une situation postérieure. Lorsque vous arrivez au mariage, vous êtes célibataires. Des personnes qui ne seraient pas divorcées ne pourraient d'ailleurs pas se marier, c'est très clair. Après le mariage, on a affaire à des personnes ...

Oui, et il faut le rappeler de temps en temps. Ce n'est pas parce que vous vous présentez comme les chantres du progrès que cela vous exonère de parler correctement le français. Le texte devrait faire référence aux futurs époux. C'est un amendement de cohérence a minima, qui me semble assez crédible.

Mesdames les ministres, l'article 4 pose le cadre de votre projet de loi. Permettez-moi ici de faire la genèse de ce texte. Au départ, vous parliez du mariage et de l'adoption pour les couples homosexuels. Or, comme par hasard, le terme d'« adoption » a été supprimé en cours de route, et l'on n'a plus parlé, lors de la première lecture à l'Asse...

Laissez-moi vous rappeler qu'il y a trois semaines, dans cet hémicycle, la rapporteure d'une proposition de loi du groupe RRDP a quitté le banc des commissions alors qu'il était question de la recherche sur l'embryon. Et on a bien compris que votre but était de pouvoir donner les embryons réifiés aux couples de lesbiennes, dans le cadre de la P...

C'est cela le changement de société que vous nous proposez, mais il n'est pas acceptable car, là encore, c'est une tromperie. Tout cela nous fait réaffirmer aujourd'hui notre attachement profond, sincère et viscéral à la cellule familiale, telle que nous la connaissons. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)

Vous n'entendez pas l'opposition. C'est dommage, mais c'est une réalité. Nous en sommes aujourd'hui à la deuxième lecture, mais nous ne sommes pas plus entendus qu'à la première, ni par le Gouvernement, ni par le rapporteur, ni par le président de la commission des lois.

Que vous n'entendiez pas la rue, que le Gouvernement ne tienne pas compte des deux manifestations qui ont à chaque fois rassemblé plus d'un million de personnes contre ce projet, c'est un réel problème.

Vous ne voulez pas voir cette réalité parce que vous êtes dans le déni le plus total. Et le recours aux ordonnances est un aveu de votre fébrilité, après la procédure du temps programmé, véritable innovation puisque vous ne l'aviez pas imposée en première lecture. Toutes vos décisions prouvent aux Français que vous avez peur

que vous manquez de sérénité et que ce texte est une véritable tromperie. Sous couvert d'égalité, vous faites de l'égalitarisme qui n'est ni la justice ni l'égalité. (L'amendement n° 3560, repoussé par la commission et le Gouvernement, n'est pas adopté.)

Il est défendu. (Les amendements identiques nos 733, 2423, 948 et 3822, repoussés par la commission et le Gouvernement, ne sont pas adoptés.)

Il est défendu. (Les amendements identiques nos 755, 949, 2425 et 3823, repoussés par la commission et le Gouvernement, ne sont pas adoptés.)

Mesdames et messieurs les députés de la majorité, mesdames les ministres, monsieur le ministre, vous n'écoutez pas l'opposition ! Vous ne la respectez pas, vous la méprisez ! Les techniques parlementaires que vous utilisez ne trompent personne. De même, vous n'écoutez pas la rue et vous ne la respectez pas. Les Françaises et les Français, aujou...

Vous avez dit tout à l'heure, madame la garde des sceaux, que l'ouverture du mariage aux couples de personnes de même sexe implique nécessairement l'ouverture de l'adoption. Vous ne l'aviez pas dit initialement, mais cela figurait dans le titre de votre projet de loi ! Et c'est là ce que les Français vous reprochent. Ils n'avaient pas compris q...

Quant au pourcentage d'opinions favorables que vous vous plaisiez à mettre en avant lors de la première lecture, vous ne pouvez plus l'utiliser. La tendance s'inverse, car cette ouverture de l'adoption n'est pas admise aujourd'hui par nos concitoyens.

Vous fredonniez, madame le garde des sceaux, Le temps des cerises dans l'hémicycle. Votre mépris évoque bien en effet le merle moqueur de la chanson. Vous affichez une telle distance avec les Françaises et les Français que c'en est presque pathétique, et la désinvolture qui caractérise vos réponses ne correspond pas à ce que doit être aujourd'h...

Il est défendu. (Les amendements identiques nos 773, 953, 2429 et 3824, repoussés par la commission et le Gouvernement, ne sont pas adoptés.)

Chers collègues de la majorité, je voudrais vous suggérer un exercice. J'aimerais que, dans le secret de votre réflexion, éventuellement de votre conscience car je ne doute pas que vous en ayez une (Protestations sur les bancs du groupe SRC) , vous vous posiez la question suivante. Faisons abstraction du débat et de ce projet de loi : que fa...

Comment se fait-il que vous ne me demandiez jamais si je souhaite défendre mes amendements, monsieur le président ?