Les amendements de Marie-Louise Fort pour ce dossier

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Monsieur le président, monsieur le ministre, madame la présidente de la commission des affaires étrangères, madame la présidente de la commission des affaires européennes, mes chers collègues, j'aime la France et j'aime l'Europe,

depuis mes premières lectures, du Journal d'Anne Franck jusqu'aux travaux que j'ai menés ici, au sein des commissions des affaires étrangères et des affaires européennes, sur la Turquie, la Chine et les pays émergents, en passant par les leçons d'histoire apprises tout au long de ma scolarité. J'ai vibré lorsque Jean Monnet, sortant notre pays...

J'ai admiré les gouvernants à l'initiative : de Gaulle, Pompidou, Giscard, Mitterrand et, plus près de nous, Chirac et Sarkozy, dont il faut saluer la présidence européenne en pleine crise. Tous, par-delà les clivages politiques, ont relevé les défis et ont fait preuve de réactivité et d'ambition. Aujourd'hui, les Français, lourdement impactés...

Oui, nous traversons une crise sans précédent, une crise que le Président Hollande a niée jusqu'à son arrivée à l'Élysée. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.) Oui, vous nous exhortez à adopter demain le traité Sarkozy que vous n'avez finalement pas renégocié. Oui, le Président Hollande, tellement pressé de dénoncer ce traité dit « Merk...

Les formules pleuvent, venant de votre majorité qui se fissure et même des ministres en charge de ces dossiers, un peu gênés aux entournures car ils ont voté non en 2005. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)

Comment convaincre ses petits camarades quand on a soi-même douté ? Cela relève de l'héroïsme, vu le nombre d'eurosceptiques : les Verts, une partie du parti socialiste et le front de gauche, sans compter l'autre côté de l'échiquier politique. Hésitation et politiquement correct, voilà votre credo ! Mme Guigou, présidente de la commission des ...

L'incantation : « Croissance, croissance ! » ne suffit pas ; il faut faire rimer responsabilité budgétaire et solidarité. Aide-toi, le ciel t'aidera, dit l'adage. C'est notre capacité à définir une stratégie économique qui est en jeu. Le peuple français, comme les peuples européens, veut s'exprimer. Quid de l'exercice de la démocratie en Europ...

une concurrence déloyale ? Quid de la défense ? Ce débat, dont le titre « Les nouvelles perspectives européennes » est alléchant, est purement stratégique : il n'a été organisé que dans la perspective d'inciter l'ensemble de la majorité à voter le texte demain.

C'est une déclaration sans vote ! Avez-vous si peur du résultat ? Déjà, vous avez renoncé à réenchanter le rêve français ; je crains qu'il en soit de même pour l'Europe. Sur ce sujet, l'exposé du Premier ministre ne nous a pas rassurés, ne nous a pas enthousiasmés, pas plus, malheureusement, que le Président Hollande n'enflamme son auditoire l...