Les amendements de Mathieu Hanotin pour ce dossier

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J'ai rédigé ce bref amendement avec notre collègue Julie Sommaruga. Il vise à la fois à apporter une précision au texte pour le rendre plus cohérent, et à réaffirmer l'importance que nous accordons à la place des collectivités, notamment dans les établissements publics locaux d'enseignement, et particulièrement en ce qui concerne les collèges. ...

L'article 42 pose un problème de rédaction et mon amendement n° 1036 tend à lui apporter une solution, même si je ne suis pas sûr qu'elle soit parfaite. Peut-être pourrons-nous l'améliorer au cours de nos débats. Les collectivités jouent un rôle de plus en plus important à tous les niveaux par le biais des projets éducatifs territoriaux, mais ...

Juste une dernière phrase de conclusion : si cette disposition devait s'appliquer en l'état, la Seine-Saint-Denis et d'autres départements rencontreraient des difficultés de gestion concrètes car la collectivité aurait un représentant dans certains collèges et deux dans d'autres.

En tant que cosignataire de cet amendement, je voudrais juste dire que nous sommes pleinement d'accord avec le rapporteur sur la notion d'activités périscolaires : c'est une expression connue et consacrée. C'est pourquoi nous avons choisi de la substituer à l'expression d'activités éducatives complémentaires, qui figure dans le projet de loi et...

Moi non plus je ne comprends pas très bien de quoi nous parlons. J'ai relu attentivement le texte de votre amendement et n'y ai d'ailleurs pas trouvé le mot d'indépendance. Je m'interroge donc : pourquoi cette volonté d'instaurer systématiquement un président dans les commissions qui sont mises en place ?

Nous vivons en démocratie, mes chers collègues. Le texte est clair : le Conseil est placé auprès du ministre pour l'aider dans sa réflexion ; c'est d'ailleurs une très bonne idée. Il ne serait pas bon pour la démocratie de mettre en place un système à l'américaine, où l'ensemble des nominations seraient politisées et feraient l'objet de tracta...

Monsieur Reiss, si votre argumentation correspondait au fond de votre amendement, vous auriez écrit « Afin de favoriser la poursuite d'études secondaires dans la voie générale ou dans la voie professionnelle ». Or, votre amendement tend à « favoriser la poursuite d'études secondaires ou l'insertion dans le milieu professionnel ». C'est peut-êtr...

Si vous le permettez, monsieur le président, je défendrai en même temps mon amendement suivant, n° 1471.

Je suis très heureux que le rapport annexé traite du chantier de l'évaluation et de la notation, que nous devrons ouvrir. Notre système d'évaluation organise la réussite des uns par rapport à l'échec des autres. De nombreux travaux de recherche, notamment ceux dirigés par André Antibi, ont mis en évidence des constantes dans toutes les classes...

L'évaluation par contrat de confiance est pratiquée aujourd'hui par plus de 30 000 enseignants dans notre pays dans le cadre de la liberté pédagogique. Elle donne des résultats très intéressants qui sont approuvés par des pédagogues de tous bords. C'est un sentiment largement partagé dans le monde de la pédagogie qu'elle soit « du bonheur » o...

Je ne retire pas cet amendement. Je le défendrai rapidement, car il s'agit d'un amendement de précision visant à supprimer, dans l'alinéa 215, après le mot « stigmatisation », les mots « notamment parce qu'elle est spécifique à l'éducation nationale », car ils sont très stigmatisants à l'encontre de l'éducation nationale.

Cet amendement vise à compléter l'alinéa relatif à l'éducation prioritaire en rappelant, comme nous l'avons déjà fait hier, la nécessité de donner plus là où les besoins sont les plus grands, tout en se fondant sur le rapport établi l'année dernière par la Cour des comptes ; je n'y reviens pas. Cet amendement va également plus loin dans une me...

Pour le coup, je ne suis pas d'accord. Je n'ai plus l'amendement n° 958 sous les yeux, mais il ne prévoyait absolument pas la définition des moyens établissement par établissement : il ne traitait que d'une affectation générale de moyens supplémentaires à l'éducation prioritaire. Ces deux amendements n'ont donc pas le même objet.

J'ai déjà répondu, monsieur le président : je ne pense pas que mon amendement soit devenu sans objet. (L'amendement n° 1470 rectifié n'est pas adopté.)

Cet amendement vise à inscrire le collège dans l'école du socle. Nous partons du constat qu'aujourd'hui la rupture entre l'école primaire et le collège est beaucoup trop violente. Une des premières façons d'y remédier et de mettre en place, comme le propose le texte, le conseil école-collège, mais nous devons aller plus loin et réfléchir, à ter...

J'irai dans le même sens que mon collègue Boutih dont j'ai cosigné l'amendement. Nous sommes tous, sur ces bancs, très attachés à l'égalité républicaine et au principe selon lequel l'individu se définit par lui-même et non par la région du monde dont il vient. Néanmoins, ce principe ne doit pas nous conduire à nier la réalité concrète des class...

Ces deux amendements portent sur l'alinéa 28 du rapport annexé à l'article 1er du projet de loi dont nous discutons. Ils ont trait à la question de l'éducation prioritaire. Nous partons du constat que, contrairement à ce qui devrait être le cas, l'État consacre aujourd'hui moins d'argent à l'élève d'un établissement d'éducation prioritaire qu'à...

Monsieur Aubert, vous commentez un amendement précédemment défendu, que j'ai d'ailleurs retiré ; mais je vais m'expliquer à nouveau à son sujet. Quant à la référence à la Cour des comptes, dont acte ; je veux bien entendre votre remarque et vous avez raison de dire qu'elle aurait pu ne figurer que dans l'exposé des motifs. Toutefois, ce qui es...

Je voulais réagir aux propos de notre collègue Hetzel et de quelques autres intervenants. S'agissant du redéploiement, soyons honnêtes et regardons la réalité, chers collègues de l'opposition ! Derrière la logique comptable que vous avez évoquée, il y a aussi des femmes et des hommes qui enseignent, aujourd'hui, au collège ou au lycée, dans de...

Je vous invite à défendre cette position si c'est la vôtre. Cette logique peut s'entendre sur le long terme. Il y a, certes, peut-être, un rééquilibrage à faire entre le primaire et le lycée. Mais si l'on veut que cela soit mis en pratique dès la rentrée prochaine, vous le savez bien, les créations de postes doivent être d'autant plus important...