Les amendements de Paul Giacobbi pour ce dossier

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Monsieur le Premier ministre, il m’a été confié la tâche bien ardue d’expliquer la position, les positions nuancées, devrais-je dire, du groupe RRDP sur le pacte, à moins que cela ne soit le programme ou le plan de stabilité. Avant de tenter cette synthèse pas tout à fait impossible mais néanmoins positive, je dois vous dire que ces positions n...

Les fils prodigues de la pensée keynésienne pensent avoir hérité de leur maître la formule magique selon laquelle toute dépense publique contribue à la croissance et toute dépense sociale, tendant à corriger les inégalités, renforce l’économie. Les néo-rigoristes analysent depuis un demi-siècle les statistiques pour tenter de démontrer à l’inv...

Au-delà de ces considérations générales qui constituent tout de même un contexte qui devrait légitimement nous interpeller, il reste que ce programme, ce plan, ce pacte de stabilité, même s’il nous est indispensable, ne nous apportera ni la stabilité ni la croissance pour deux raisons : l’une tenant à la conjoncture internationale et l’autre te...

J’y viens, chers collègues, mais permettez-moi de conclure. Le Gouvernement a tenu compte de nos remarques. La première consiste à épargner les petits retraités du gel de leur retraite en deçà d’un seuil de 1 200 euros par mois. La deuxième tient à l’équilibre entre ce qui est accordé aux entreprises et ce qui est exigé des ménages. La troisiè...

Deux membres du groupe RRDP s’abstiendront parce qu’ils estiment que l’effort d’équilibre n’est pas suffisant, que la prise en compte des plus démunis n’est pas suffisante et parce qu’enfin ils s’inquiètent des contradictions dont je me suis fait l’écho entre la rigueur budgétaire imposée aux États et l’abondance financière prodiguée aux banque...

J’ai déjà suffisamment indiqué, dans le débat, quelle est la position du groupe RRDP, avec sa loyauté, mais aussi ses réserves ou ses avertissements et quelques conditions. Je dois dire que la suite du débat a conforté notre position. En effet, j’ai écouté avec beaucoup d’attention la position du groupe UDI, lequel manifeste un certain courage...

En moyenne – la France n’échappe pas à la règle –, la maturité des dettes publiques des pays occidentaux est de sept ans, chiffre mythique s’il en est. Je vous le demande donc : à qui la dette des sept dernières années incombe-t-elle ? Nous acceptons la responsabilité de deux d’entre elles – encore que, vous savez bien qu’il en va des finances ...

Or, non contents de nous transmettre le fardeau, vous dites que c’est nous qui en sommes à l’origine ! C’est tout de même un petit peu exagéré.

Dans vos réponses aux différentes interventions, vous avez eu, monsieur le Premier ministre, beaucoup de courage et vous avez fait preuve d’une grande netteté. Vous avez appelé cette assemblée à l’unité face à l’Europe, face au monde, face aux prêteurs, aux marchés et à la mondialisation de l’économie. Or, dans d’autres pays, à commencer par l...