Les amendements de Philippe Gosselin pour ce dossier

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Nous sommes un peu consternés de cette tentative de débat. La ferme Manche, la ferme normande, la ferme France brûlent et la majorité en est à déposer une motion de rejet, pas même une motion de renvoi en commission. Véritablement, on botte en touche, considérant que tout va très bien, madame la marquise !

Nous avons entendu certains orateurs se gargariser de l’attribution de quelques millions d’euros ici ou là, et un ministre affirmer qu’il a pris la pleine mesure du problème en rapportant en France de Bruxelles, dès l’an dernier, 63 millions d’euros sur les 500 alloués par le plan européen. Est-ce vraiment à la hauteur des enjeux ?

Nous sommes face à une crise légumière, une crise laitière, une crise porcine, et de plus en plus d’agriculteurs, malheureusement, se suicident – deux suicides dans la Manche en début de semaine, deux suicides d’agriculteurs âgés de trente-trois et de cinquante ans. Et le Gouvernement balaie d’un revers de main nos propositions au motif qu’il v...

C’est précisément pourquoi il aurait été intéressant que nous puissions nous expliquer. C’est une occasion manquée. Et c’était sans doute la dernière que nous avions, dans le cadre de ce quinquennat, de ce mandat législatif, de poser un ensemble de problèmes sur la table. C’est vrai, monsieur le ministre, vous n’avez pas toutes les cartes en m...

Vous ne pouvez pas tout faire, mais vous pouvez au moins entendre un certain nombre de propositions qui ont été étudiées et validées par le Sénat – où, d’ailleurs, elles n’ont pas été rejetées par les socialistes et les écologistes : ils se sont abstenus, eux, après avoir rencontré les professionnels.

Je conclus, monsieur le président. L’agriculture n’est ni de droite, ni de gauche. Elle est l’un des fleurons de la nation, et c’est ensemble que nous devons la défendre !