Les amendements de Philippe Vigier pour ce dossier

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Monsieur le président, monsieur le Premier ministre, messieurs les ministres, mesdames les présidentes de commission, mes chers collègues, le « non » du peuple grec vient d’ébranler le vieux continent européen et vient de le tirer de la passivité dans laquelle il a depuis trop longtemps vécu. Ce « non » force aujourd’hui l’Europe à s’interroge...

Errements de la Grèce, victime de l’irresponsabilité de ses responsables politiques, qui ont laissé la corruption, le clientélisme et la fraude prospérer et qui n’ont jamais eu le courage de mettre en oeuvre les réformes vitales pour que ce pays, berceau de la démocratie, demeure maître de son destin. Face à la crise que traverse l’Europe, je ...

Car ce « non » n’est pas l’expression d’une volonté du peuple grec de tourner le dos à son destin européen. Ce n’est pas non plus un blanc-seing donné au gouvernement d’Alexis Tsipras, dont les manoeuvres politiciennes et les six mois perdus de ce fait aggravent la crise qui frappe la Grèce. Ce « non » dit avant tout la détresse d’un peuple do...

Oublie-t-il qu’en substituant des créances publiques à des créances privées pour éviter une crise financière plus grave encore, les peuples européens, dont la France, ont prêté 230 milliards d’euros à la Grèce en cinq ans et que les banques ont effacé 100 milliards de dette ? La France n’a aucune leçon à recevoir d’un dirigeant allié à une ext...

Inacceptable vis-à-vis des États européens qui ont consenti des efforts immenses afin de réduire leur endettement, monsieur Emmanuelli.

Inacceptable, car cela constituerait un signal désastreux, encourageant les comportements irresponsables. Il est néanmoins impératif de rendre la dette grecque supportable, tant économiquement que socialement. Un échelonnement de la dette dans le temps au moyen d’une caisse européenne d’amortissement permettrait à la Grèce de mettre en place d...