Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia

Motion de censure


Les interventions de Philippe Vigier


Les amendements de Philippe Vigier pour ce dossier

49 interventions trouvées.

Monsieur le Premier ministre, quand je vois le nombre des députés socialistes, j’ai envie de leur dire : Hé oh ! les députés socialistes, où êtes-vous ?

Je suis venu pour vous parler de la France. J’aurais pu vous parler longuement des divisions du parti socialiste, qui donnent une nouvelle fois une triste image de l’Assemblée nationale et vous contraignent à engager la responsabilité du Gouvernement. J’aurais pu vous parler de l’acte de décès de la gauche plurielle, un certain 10 mai, trente-c...

J’aurais pu vous parler de ce projet de loi, mais personne ne sait plus ce qu’il contient vraiment…

…tant vous avez improvisé et reculé, pour finalement renoncer. L’absence de méthode a réduit à néant l’ambition initiale de ce projet de loi. Car le dialogue social, ce n’est pas se contenter de demander à William Martinet, président de l’Union nationale des étudiants de France, l’UNEF, de corriger la copie de Pierre Gattaz. La réforme, ce n’es...

Je leur dis : faites comme le groupe communiste qui est prêt, lui, à prendre ses responsabilités au nom de ses convictions !

J’aurais pu vous parler de vous, monsieur le Premier ministre, otage d’une majorité qui s’est construite sur un mensonge, un Premier ministre isolé, réduit à l’impuissance. Disons-le sans détour : vos velléités de réformes ont été progressivement étouffées par la cacophonie qui règne à gauche et le silence cynique de François Hollande. Vous voi...

Toute la France ne passe pas ses nuits à rêver d’une autre gauche. Toute la France ne passe pas non plus ses nuits à se retrouver dans le confort d’un entre-soi qui brave nos lois sous votre regard complaisant. Les Françaises et les Français ont fait depuis longtemps le deuil du discours du Bourget et ont cessé de se demander ce que ce Présiden...

Comment pourrait-elle avancer alors même que François Hollande a patiemment tout mis en oeuvre pour que les énergies soient étouffées par les contraintes et la réussite, jugée suspicieuse ? La France est à l’arrêt depuis que cette majorité a décidé de supprimer la défiscalisation des heures supplémentaires et les allégements de charges décidés ...

La France est à l’arrêt car vous n’avez pas su prendre les décisions courageuses pour réduire les dépenses publiques qui continuent d’augmenter et la dette, dont le poids est désormais écrasant. Elle est à l’arrêt car avec 85 milliards d’euros de prélèvements obligatoires, cette majorité a asphyxié la France d’impôts et bloqué l’ensemble des mo...

Monsieur le Premier ministre, vous souhaiteriez nous faire croire que vous êtes pris en tenaille par les conservatismes de toutes sortes, par une conjonction d’oppositions. Cela est faux. En réalité, vous êtes écartelé entre une gauche qui se sent légitimement trahie par les mensonges de François Hollande et une opposition à laquelle vous ne po...

Nous y étions prêts avec le pacte de responsabilité et de solidarité. Nous y étions prêts avec le projet de loi pour la croissance, l’activité et l’égalité des chances économiques – Emmanuel Macron le sait. Nous l’avons prouvé lorsque nous avons voté le projet de loi sur l’agriculture, les emplois d’avenir, la réforme de l’asile, la loi sur la ...

Notre opposition constructive n’a jamais rencontré le moindre écho au sein de votre majorité, parce que celle-ci était repliée sur elle-même, toujours à gérer ses contradictions. Vous le savez bien ; c’est d’ailleurs de votre camp, madame la ministre, qu’est venue l’obstruction sur ce projet de loi. Le groupe de l’Union des démocrates et indépe...

Nous portons cette ambition. Nous la portons quand nous défendons une France qui retrouve son autorité et dont la voix soit à nouveau audible en Europe.

Nous la portons en défendant une Europe différente de la vôtre : une Europe qui ne plie pas devant les États-Unis lorsqu’il s’agit de négocier un traité dont les conséquences sur notre mode de vie seraient désastreuses, une Europe qui ne marchande pas avec la Turquie lorsqu’il s’agit de ses valeurs et de la vie de milliers de femmes et d’hommes...

Nous portons également cette ambition en défendant une vraie méthode de gouvernance, pour faire en sorte de sortir de l’impuissance qui caractérise l’action publique depuis tant d’années et qui est devenue insupportable. Cette méthode privilégiera le dialogue social, la consultation en amont, l’écoute des forces vives, les consultations populai...

Monsieur le président, monsieur le Premier ministre, mes chers collègues, l’Assemblée nationale connaît aujourd’hui une situation tristement inédite, en devenant une la vitrine des divisions du parti socialiste – qui, elles, n’ont rien d’inédit –, alors que nous devrions tous, en ce 18 juin, célébrer le refus de la résignation.

Monsieur le Premier ministre, vous avez estimé qu’il n’appartenait pas à la représentation nationale de débattre plus longtemps des quelque quatre cents articles du projet de loi pour la croissance, l’activité et l’égalité des chances économiques. Vous considérez en revanche comme naturel que l’Assemblée nationale vive la pénible expérience d’a...

Un mensonge dont le responsable est François Hollande, candidat de l’immobilisme ; l’immobilisme, seul projet capable de réconcilier les gauches. Un mensonge dont il devra répondre devant le peuple français ; un mensonge qui a consisté à nier la gravité de la crise et à accuser la majorité précédente d’être la seule responsable de tous les maux...

Monsieur le Premier ministre, alors que l’exercice des responsabilités vous impose désormais d’agir pour sortir de la crise, vous êtes malheureusement prisonnier de ces mensonges. Vous êtes dans l’impossibilité de vous délier d’un contrat de majorité qui va à l’encontre des intérêts de la France – et vous le savez bien ! Le groupe UDI, qui s’es...

Le 3 juillet 2012, à cette tribune, en réponse à la déclaration de politique générale de votre prédécesseur, Jean-Louis Borloo avait annoncé que notre groupe serait la « vigie lucide, indépendante et exigeante de cette législature ». Jamais, depuis lors, nous n’avons manqué à cette triple exigence. Notre abstention bienveillante, monsieur le P...