Les amendements de Philippe Vigier pour ce dossier

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Depuis deux ans et demi, monsieur le secrétaire d’État, nous n’avons cessé de dénoncer les fautes et vous avons alerté sans relâche sur les conséquences graves de vos décisions socialement injustes et économiquement inefficaces. Vous ne voulez toujours pas nous écouter et vous enfermez dans une sorte de déni de réalité. Quel est le constat ? C...

C’est une chance formidable que les banques nous prêtent tous les jours à des taux d’intérêt extrêmement faibles, qui nous permettent de minorer la charge de la dette !

De cette souveraineté budgétaire, de cet équilibre budgétaire qu’il faut atteindre, dépend la survie de notre modèle social auquel nous sommes tous attachés.

Comme vous n’engagez pas ces réformes, vous vous attaquez à la politique familiale et aux retraites – c’est même une attaque en règle ! Vous vous livrez également à des coupes claires dans les dépenses des collectivités territoriales. À l’UDI, nous avons dit que nous étions prêts à faire un effort pour diminuer ces dépenses, mais les collectiv...

J’aimerais également que vous me répondiez, parce que baisser les dotations aux collectivités et massacrer l’investissement, comme on pourra le constater en 2016 et en 2017, est un acte majeur : nous vous aurons prévenus à plusieurs reprises ! Et ne venez pas nous dire que nous sommes des irresponsables, nous qui proposons, ainsi que nous l’avo...

Je ne sais pas où elle est passée ; toujours est-il que les crédits pour les dépenses de personnel sont toujours plus importants. En outre, nous sommes inquiets pour les opérations extérieures, ou OPEX, soutenues sur tous les bancs, initialement budgétées à hauteur de 450 millions d’euros et dont le montant s’établit finalement à 1,2 milliard ...

Accordez-moi, monsieur le secrétaire d’État, que l’on doit tenir compte des erreurs du passé ! Je pense que, du point du vue de la sincérité budgétaire, il serait bon d’afficher la véritable somme ! Dans le même esprit, nous sommes très inquiets pour la loi de programmation militaire. Il suffit d’écouter le Chef d’état-major des armées, qui a ...

Vous nous expliquez qu’elle est préservée ; or elle ne l’est pas, et vous le savez très bien parce qu’au fond de vous-même, vous êtes un honnête homme : vous savez donc que ce que je dis est la vérité !

Et ce n’est pas en affichant les produits de la vente des fréquences hertziennes en 2015 et en 2016 que vous parviendrez à colmater les brèches ! Malgré les promesses du Président de la République, réitérées en ce qui concerne la loi de programmation militaire, les sommes inscrites ne seront malheureusement pas au rendez-vous. Il y a donc là u...

Cela se passera ainsi, monsieur le secrétaire d’État ! De toute façon, vous n’aimez pas le CICE : vous aviez expliqué dans votre blog que ce n ’était pas une bonne mesure ! Je vous ai lu et je m’en souviens ! Si je vous dis tout cela avec force, en cette semaine où le patronat est mobilisé, et alors que les PME sont en grande souffrance et que...

Monsieur le président, monsieur le secrétaire d’État, monsieur le président de la commission des finances, madame la rapporteure générale, mes chers collègues, Dominique Baert le disait à l’instant, il faut de la clarté et il faut faire des choix.

Or, pendant deux ans, que s’est-il passé ? Vous vous étiez engagés sur la réduction des déficits publics. Avez-vous, oui ou non, tenu votre parole ? Non. Alors que vous deviez les ramener à 3 %, nous sommes malheureusement à 4,1 %, et ce n’est pas là un mauvais procès que je vous fais. Qu’en est-il du fameux déficit structurel ? C’est dommage...

…lorsque nous vous succéderons en 2017 ? La croissance ? Qui a pu croire en cette bonne étoile, l’étoile de Mme Berger,…

…laquelle nous expliquait en 2012 qu’il y aurait 1 % de croissance en 2013 ? Or voici qu’en 2014, alors que vous attendiez 1 %, ce sera probablement 0,7 %. Je souhaite que la croissance soit la plus forte possible pour mon pays, car, sinon, on sait le cortège de difficultés économiques que cela représente. Je ne parle même pas de l’explosion d...

Et la compétitivité des entreprises ? Là, il y a une conversion, je le reconnais, monsieur Baert. Il y a deux ans, les entreprises étaient les ennemies de l’emploi ; maintenant, vous avez compris,…

…vous, car ce n’est pas le cas d’une partie de vos amis, que, sans compétitivité, il n’y aurait pas de croissance et que, sans croissance, il n’y aurait pas d’emplois.

Je me souviens d’ailleurs des propos de notre secrétaire d’État chargé du budget, ancien rapporteur général, sur le CICE. Il était très dubitatif lorsqu’il parlait de son application.

En revanche, ce projet de loi de finances rectificative a permis de tordre le cou définitivement à un concept de gauche, à savoir l’idée selon laquelle plus de dépenses publiques, c’est plus d’efficacité économique.

C’est Michel Sapin – ce n’est pas n’importe qui, puisqu’il est ministre des finances – qui l’a reconnu lui-même. Je ne parle même pas des prélèvements obligatoires, dont le montant a explosé. Vous savez, les Français ont en mémoire la phrase de Jean-Marc Ayrault : neuf Français sur dix ne paieront pas plus d’impôts. Au final, avec toutes les m...

Les élections municipales vous l’ont rappelé douloureusement. Je passerai sous silence le gel du barème, l’abaissement du quotient familial – il y aurait là toute une litanie de mesures sur lesquelles je ne reviendrai pas étant donné que nous terminons notre débat budgétaire. Derrière tout cela, il y a l’effondrement du pouvoir d’achat. S’il ...