Les amendements de Pierre Lellouche pour ce dossier

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Monsieur le ministre, comme M. Lamblin, je soutiendrai votre amendement visant à supprimer cet article. Je voudrais aborder une perspective que j’ai bien connue en tant que secrétaire d’État aux affaires européennes : celle de la compétitivité de la filière. En effet, notre rôle ce soir est à la fois d’introduire la protection animale dans l’ac...

C’est tout récent, cela ne fait que commencer. Surtout, les Allemands utilisent massivement la main-d’oeuvre étrangère des pays de l’Est, notamment l’Ukraine. C’est pourquoi alourdir les coûts qui pèsent sur la filière française, en imposant la présence d’un vétérinaire, n’est pas une bonne idée. La bonne solution, c’est l’expérimentation de la...

Au risque de faire un peu de peine aux collègues de mon groupe, je suis en désaccord avec ce que vient de dire M. Poisson tout autant qu’avec les propos tenus par un certain nombre de nos collègues qui sont intervenus précédemment. Notre rôle ici, à l’Assemblée nationale, est tout de même de refléter l’évolution de notre société. Or il y a inc...

Laissez-moi terminer. J’essaie de m’exprimer avec sérénité. Dans la mesure où ce sentiment existe, il nous appartient, dans le souci de l’intérêt général ainsi que de celui d’une filière économique qui est très importante pour notre pays, de réconcilier cet impératif de respect de l’animal et de sa souffrance avec la viabilité de cette industr...

Cette discussion naît d’une contradiction entre une évolution sociétale sur la question de la souffrance animale, à l’origine de la loi que nous sommes en train d’écrire, et une position religieuse affirmant que l’animal ne souffre pas quand il est abattu selon les règles fixées par l’Ancien testament ou le Coran. Selon les docteurs de la loi, ...

– pardon, monsieur le ministre, vous qui avez rencontré les rabbins et les imams, vous avez dû entendre de tels propos. Vous n’êtes pas encore rabbin mais, à l’issue de ces conversations, vous y parviendrez certainement.

Vos interlocuteurs religieux sont donc convaincus de ne pas faire souffrir l’animal. De son côté, la proposition de loi que nous examinons est destinée à éviter la souffrance animale. Or la laïcité, en France, nous interdit d’intervenir dans les rites religieux. Nous n’avons pas le droit de déterminer ce qu’est prier dans une église, dans une m...