Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia

Alain Suguenot
Question N° 18655 au Ministère de l'agriculture


Question soumise le 19 février 2013

M. Alain Suguenot attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt sur les mesures à prendre concernant la tuberculose bovine. La France a obtenu auprès de la Commission européenne un allègement du dispositif de dépistage sur l'emploi de l'interféron gamma dans la détection de la tuberculose bovine. Cependant, la situation actuelle dans les départements de Bourgogne (stagnation du nombre de foyers découvert annuellement, très fort taux de recontamination de cheptels assainis) conduit à penser que la détection ne suffit plus et qu'il faut aller plus loin en s'investissant pleinement dans la prévention : 70 % du coût total de la maladie est consacré à la détection (tests de dépistage et abattages diagnostiques). C'est pourquoi il convient de prendre très rapidement des mesures permettant la maîtrise du risque lié au parcellaire en favorisant la réorientation de certaines exploitations vers l'engraissement de bovins par un accompagnement financier permettant d'être compétitif. Il lui demande ainsi ce qu'il compte entreprendre à ce sujet.

Réponse émise le 7 janvier 2014

Le ministre chargé de l'agriculture précise que la répartition du budget de l'État pour la tuberculose se répartit pour environ 75 % en indemnisation d'abattage des animaux suspects ou issus de troupeaux infectés, pour 18 % en frais de dépistage chez les bovins, pour 5 % en action pour la faune sauvage, environ 1 % pour la désinfection des foyers et environ 1 % pour la recherche. Les actions conduites en Côte-d'Or ont permis de préciser l'étendue de la zone d'infection par la maladie et de l'y circonscrire. Ces actions permettent un dépistage plus précoce de la maladie comme en témoigne le plus faible taux d'atteinte à l'intérieur des troupeaux infectés. Le dépistage précoce est un élément indispensable pour réduire le taux de contamination dans et depuis la zone à risque et il faut le maintenir. La réorientation de certaines exploitations très exposées vers une activité d'engraissement moins exposée aux conséquences économiques est une piste qui ne pourra se concrétiser que si cette reconversion maintient une certaine rentabilité économique pour les exploitants concernés.

1 commentaire :

Le 20/02/2013 à 06:35, CHEYSSOU (exploitant agricole) a dit :

Avatar par défaut

C'est un bon député il 'y en a qui pourrait en prendre de la graine. Il est très clair que la bourgogne arrive petit a petit comme la Dordogne ou il y pour troisième fois en même pas dix ans que les éleveurs font abbatre leur troupeau, donc il faut faire comme en Angleterre même si il n'on pas que de bonne idée vacciné les blaireau ou faire comme il y a un siècle vacciné les vaches en négociant pour les export et sa ca serait du béton, BRAVO MONSIEUR SUGUENOT!

Vous trouvez ce commentaire constructif : non neutre oui

Inscription
ou
Connexion