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Jacques Bompard
Question N° 81060 au Ministère de l’intérieur


Question soumise le 9 juin 2015

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M. Jacques Bompard alerte M. le ministre de l'intérieur sur le risque potentiel de dissimulation de combattants de l'organisation État islamique parmi les clandestins traversant la Méditerranée depuis les côtes libyennes. Bien que l'organisation n'en ait fait aucune déclaration, c'est ce qu'ont affirmé l'agence Frontex, le ministre italien des affaires étrangères, mais aussi un conseiller du gouvernement libyen. En se faisant passer pour des migrants afin de gagner le sol européen, des djihadistes pourraient ainsi s'infiltrer dans le vieux continent et mettre à exécution leurs menaces contre l'Europe. Il serait, effectivement, logique que l'État islamique profite des nombreuses embarcations de migrants clandestins pour installer sur le sol européen des équipes prêtes à venger les interventions occidentales en Irak et en Syrie. Bien que la question migratoire ait souvent été instrumentalisée par les autorités libyennes, l'apparition d'une branche de l'État islamique dans un État en totale déliquescence à trois centaines de kilomètres des côtes européennes représente tout de même un danger potentiel pour la sécurité nationale. Il lui demande donc de prendre toutes les mesures effectives de fermeté face à l'afflux de tels passagers vers notre territoire.

Réponse

Cette question n'a pas encore de réponse.

1 commentaire :

Le 14/06/2015 à 16:27, chb17 a dit :

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La question de l'Honorable Parlementaire évoque un danger potentiel, auquel Frontex s'attelle déjà. Bien sûr, l'essentiel de son action de protection de l'espace Schengen vise, plus que la sécurité, le déferlement de hordes affamées, de réfugiés indésirables sinon barbares etc.

De fait, les Merah Kouachi Coulibaly, lorsqu'ils voyagent, utilisent des voies plus sûres que les épaves flottantes que Jacques Bompard veut faire surveiller.

En revanche, la sécurité quotidienne est non seulement menacée mais anéantie en Syrie, du fait notamment de nos 1700 jihadistes français (chiffres du Ministère de l'Intérieur). Outre les valeurs séculières -la laïcité !-, portées là-bas jusqu'à présent par la seule République syrienne, ils y attaquent les villes, ils y massacrent des familles musulmanes et à l'occasion chrétiennes, ils y volent le pétrole et d'autres biens, ils y détruisent l'économie, ils y nient l'histoire en détruisant ses inestimables reliques... Les complices et parrains de ces terroristes, ce sont nos alliés de Turquie, les pétro-dictatures et l'OTAN, dont la guerre déclarée contre la Daèche manque singulièrement de punch et d'efficacité.

N'a-t-on pas laissé partir ces assassins, parce qu'ils s'attaquent à un "régime" honni ici ? Ne travaille-t-on pas déjà avec al Qaeda (al Nosra), comme le précise le Canard Enchaîné du 10 juin ? Parler de sécurité dans ce contexte est étrange, voire un peu paranoïaque, finalement.

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