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Philippe Kemel
Question N° 92074 au Ministère de l’éducation nationale


Question soumise le 22 décembre 2015

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M. Philippe Kemel appelle l'attention de Mme la ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche sur la possibilité d'instaurer dans les restaurants scolaires un menu végétarien « en alternative au menu quotidien ». Une tribune parue, il y a quelques semaines dans un quotidien national et signée, notamment, par plusieurs philosophes et journalistes, propose la généralisation d'une option végétarienne qui permettrait de satisfaire simultanément toutes les préférences alimentaires, de quelque ordre qu'elles soient. Cette perspective est inquiétante. En effet, le restaurant scolaire ne sert pas seulement à nourrir des élèves entre deux moments de cours. Chacun s'accorde à reconnaître l'aspect éducatif du repas pris en collectivité. C'est un lieu d'apprentissage du repas, structuré composé d'une entrée, d'un plat principal associant apport protidique et un accompagnement (céréales, légumes), d'un laitage et d'un dessert à plusieurs reprises. Le ministère de l'éducation nationale a mis en avant « l'aspect éducatif » du repas pris en restauration scolaire. Mais au-delà, sur le plan strictement nutritionnel, le déjeuner reste le principal repas de la journée puisqu'il doit fournir 40 % des apports journaliers De plus, la viande est la principale source de protéines, de fer, de zinc et de vitamines B3, B6 et B12. Elle est essentielle à l'équilibre alimentaire. Enfin, la mise en place d'un repas végétarien de substitution au menu quotidien aurait pour conséquence directe de faire chuter les volumes de viande consommée dans les restaurants scolaires et donc de précipiter la crise que traverse aujourd'hui la filière viande française. Le Premier ministre en présentant en juillet 2015 les mesures d'aides aux éleveurs, a rappelé qu'il fallait consommer de la viande française, et a qualifié l'agriculture d'élément de force de notre économie. Aussi, il souhaiterait connaître la position du Gouvernement sur cette question.

Réponse

Cette question n'a pas encore de réponse.

1 commentaire :

Le 22/12/2015 à 10:24, laïc a dit :

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Il est clair que le but de l'Education nationale, et également celui des maires de notre République laïque, (puisque ce sont eux qui établissent les menus des cantines scolaires) n'est pas de satisfaire les différents communautarismes, religieux ou philosophiques, en permettant de créer des menus qui les satisferont et les développeront. Comme chacun sait, et les rédacteurs de la proposition de loi obligeant les communes à créer un menu végétarien dans les cantines dès 2018, ne s'en cachent pas, les menus végétariens ont pour principale mission de permettre aux enfants des musulmans les plus radicaux de ne pas manger de la viande qui n'est pas halal. En effet, les doubles menus, qui sont déjà par eux-mêmes une gravissime infraction au principe de laïcité, ne permettent pas d'éviter la viande en général, seule la viande de porc est ainsi évitée, et les enfants de radicaux doivent alors consommer de la viande abattue non rituellement, ce que leur intégrisme ne souffre pas. En conséquence, afin que les enfants d'intégristes puissent consommer néanmoins à la cantine, l'idée a été suggérée de créer un menu végétarien, afin que les enfants de musulmans radicaux puissent manger à la cantine scolaire en étant en conformité avec la charia dans sa version la plus intransigeante.

L'idée est également de maquiller cette demande religieuse intégriste particulière en refus de la viande en général, en s'appuyant si besoin sur les mouvements écologistes ou autres, prompts à s'allier ainsi avec leurs pires ennemis, car on se doute bien que la mouvance gauchiste libertaire ("qui refuse du faire du mal aux animaux en les tuant pour les manger...") est aux antipodes de la rigidité intolérante et sectaire des musulmans qui mangent halal, qui ont un intérêt religieux aux menus végétariens, et qui sont prêts, eux, à tuer le mouton de leur propre main dans une baignoire s'il le faut, sans souci de la souffrance animal, afin de satisfaire la coutume religieuse, (on voit ici toute la contradiction avec l'idéologie écologiste qui mange végétarien par souci d'éviter la souffrance animale. C'est d'ailleurs pour éviter la souffrance animale que l'abattage par électrocution a été inventé. Les écologistes devraient alors critiquer fortement l'abattage halal, qui génère la souffrance animale, mais bizarrement ils sont muets sur ce point. Sincérité absente, hypocrisie omniprésente, voilà la réalité du débat politique dans les cantines scolaires et ailleurs...), et pourquoi alors s'allier de fait avec des gens qui ne s'allient à vous que par pur machiavélisme, et qui vous méprisent en fait ?

Lorsque M. Kemel dit : "En effet, le restaurant scolaire ne sert pas seulement à nourrir des élèves entre deux moments de cours. Chacun s'accorde à reconnaître l'aspect éducatif du repas pris en collectivité." il faut aussi comprendre que c'est le lieu privilégié pour que chaque enfant se sente enfin devenir citoyen français, car être français ne saurait se résumer une affaire de carte d'identité, c'est toute une culture, un art de vivre, une façon d'accepter les autres qui se traduit par le partage de la nourriture en commun, avec un seul menu pour tous. Et ce n'est pas parce que le coran a intimé l'ordre à ses adeptes de ne pas manger de porc que la République devra se soumettre à cet interdit. Ce n'est pas le coran qui fait la loi en France, l'Etat est obligé de par la loi de reconnaître que ce qui y est écrit est de la littérature sans utilité pratique, et n'est susceptible d'être pris en considération que s'il pousse à enfreindre l'ordre public, afin de le censurer.

Par ailleurs, même dans le privé, il est tout à fait regrettable, pour un foyer non musulman, lorsqu'il invite des amis musulmans à un banquet, d'en arriver à ne pas pouvoir faire de plats avec du porc ou de la viande non halal. Au nom de 1 ou 2 invités, c'est l'ensemble des invités qui devront se passer de porc, afin de satisfaire la religion des musulmans, avec l'obligation en plus de préparer un plat spécial pour eux, d'où un surplus de dépense financière et de travail, et cette séparation n'est évidemment pas conviviale. Mais, autant le privé ne peut s'en prendre directement aux us et coutumes religieuses de certains invités (tout juste ne seront-ils plus invités au prochain repas afin que le méchoui porcin puisse avoir lieu) autant le public a le droit et le devoir de ne pas se plier aux directives religieuses, car sinon cela irait dans le sens de la non intégration des petits Français dits "musulmans", avec toutes les conséquences dommageables pour l'avenir cela peut avoir.

Enfin, comme le rappel M. Kemel, autoriser le refus de manger de la viande ne permettra pas à l'élevage français de se sortir de la crise qu'il traverse : c'est donc un devoir tout autant économique que juridique que de ne pas permettre ces menus végétariens, ces menus de l'intégrisme que la République, dans sa vocation d'intégration de ses citoyens, par souci du vivre ensemble, doit combattre et même interdire. Pour ce qui est de la santé, rappelons le nombre de pesticides présents dans les légumes, et l'on sera content de retrouver de la bonne viande française sans pesticide dans les assiettes des enfants, avec toutes les protéines et acides aminés indispensables au développement de l'enfant. La République ne contribuera pas à faire des petits écoliers rachitiques et stupides pour complaire à la religion musulmane.

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