Les amendements de Thierry Mandon pour ce dossier

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Je suis heureux de voir que nous nous acheminons vers la fin du débat sur l'article 2. De mon point de vue, ce débat a pris des proportions exagérées : c'est surréaliste !

Il faut revenir au texte même du projet de loi, qui élargit les exceptions prévues au principe de l'enseignement en français. Il s'agit en somme d'aligner ces possibilités d'exception sur le régime applicable aux langues régionales.

Aux termes de l'article 2, le régime applicable aux enseignements en langues étrangères sera identique au régime applicable aux enseignements en langues régionales.

Franchement, on parle du caractère audacieux de cette réforme, mais il n'y a que M. Fasquelle qui a une phobie de l'étudiant étranger, et qui, en fin de compte, ne fait que recycler la position de la majorité précédente à propos des visas délivrés aux étudiants pour imaginer le pire de cette prétendue dérive.

Je vais même réveiller un peu plus mes collègues de l'opposition, en leur disant que je pense que ce débat est un débat de divertissement, qui vise à faire oublier les vrais problèmes de l'université française.

Depuis 2005, notamment, de moins en moins de bacheliers poursuivent des études supérieures. Si nous consacrions moins de temps à débattre d'un sujet en fin de compte extrêmement limité et plus à des sujets comme celui de l'échec des étudiants, peut-être nos collègues de l'opposition auraient-ils des comptes à rendre. Or c'est ce qu'ils veulent ...