Les amendements de Thierry Solère pour ce dossier

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Monsieur le Premier ministre, cela fait bientôt dix-huit mois que vous avez été nommé à Matignon, à la suite de l’élection du Président de la République. Celle-ci s’était faite sur un slogan : « Le changement, c’est maintenant. » Alors en matière de changement je vais vous donner un chiffre qui n’a pas pu vous échapper : 91 %. C’est, monsieur ...

Ce chiffre est édifiant. Il n’avait jamais été atteint sous la Ve République. Dix-huit mois après votre élection, la France est en colère. Elle est d’abord en colère car elle n’arrive plus à boucler ses fins de mois ni à prévoir le lendemain. Vous aviez promis, pendant la campagne présidentielle, que ce seraient les Français les plus aisés qui ...

La France est en colère car les Français désespèrent que vous assuriez leur sécurité partout sur le territoire national. On n’entend plus, depuis l’affaire Leonarda, votre ministre de l’intérieur. On le sent isolé sur les bancs du Gouvernement.

N’étaient les mauvais chiffres de la délinquance et la fronde dans la police et dans la gendarmerie, on dirait presque un ministre d’ouverture au sein de votre gouvernement.

La France est en colère, enfin, car elle se sent méprisée. Elle se sent méprisée, monsieur le Premier ministre, parce que le Président de la République prend du temps pour recevoir les patrons du football français, mais pas les élus bretons.

Elle se sent méprisée parce que vous envoyez en permanence des signaux de mépris aux Français. Un gouvernement qui n’entend pas la colère qui monte met en danger la cohésion nationale. Monsieur le Premier ministre, à défaut d’écouter les parlementaires de l’UMP, à défaut d’écouter les parlementaires de votre propre majorité, quand allez-vous e...