Les amendements de Valérie Pecresse pour ce dossier

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Madame la présidente, monsieur le ministre, monsieur le secrétaire d’État, monsieur le président de la commission des finances, madame la rapporteure générale, chers collègues, l’an dernier, pour notre budget 2013, la majorité avait décidé de faire l’impasse sur toute rectification de la loi de finances en cours d’exécution. On connaît le résu...

…a eu des conséquences très graves sur la croissance et l’emploi. Nous vous l’avions dit et vous avez refusé de nous entendre. Alors, sans doute échaudés par cette situation totalement inédite dans l’histoire de nos finances publiques, vous avez décidé cette année de présenter un collectif budgétaire. Ce retour à davantage de sincérité dans la...

L’arrivée de Manuel Valls à Matignon infléchit-elle cette tendance ? Je l’ai dit : malheureusement, non. Je cite Manuel Valls : « Je suis pour le respect de nos engagements, pour le sérieux budgétaire ». Le serment solennellement prononcé à cette même tribune il y a un peu plus de dix semaines a été oublié. Avant même d’avoir réalisé la moind...

Car ne nous y trompons pas, votre baisse d’impôt est très largement un leurre. C’est un leurre car elle succède à une hausse d’impôt massive et n’en corrige que très partiellement les effets. Rien que pour 2014, les classes moyennes subissent la fiscalisation de la majoration de 10 % des pensions de retraite pour les retraités ayant élevé tro...

Ce n’est pas drôle, madame Berger ! La vérité, on la connaît d’avance : c’est une nouvelle fois la classe moyenne, parce qu’elle est la plus nombreuse, qui sera mise à contribution pour colmater les déficits que vous ne serez pas parvenus à résorber par la baisse des dépenses publiques. Je ne crois pas que les ménages français rient en ce mome...

 « Arrêtons le massacre ! », le titre de sa fameuse tribune ne pouvait pas être plus éloquent et son contenu plus explicite.

Je n’en citerai que quelques lignes : « Les choix de politique économique du gouvernement sont quasiment inexistants […] » C’est pour vous, monsieur le ministre ! « La déclaration de politique générale de Manuel Valls l’annonçait : c’est un programme qui ne vise ni à soutenir la demande à court terme, ni à élever le potentiel de croissance de l...

Si vous aviez laissé la TVA anti-délocalisation en place, les entreprises bénéficieraient depuis deux ans de 13 milliards de baisses de charge. Reconnaissez-vous enfin l’erreur que vous avez commise en supprimant ce dispositif que nous avions fait adopter ? De la même manière, alors que vous avez annoncé une baisse de l’imposition sur les béné...

D’un côté, vous promettez des baisses d’impôts, de l’autre, vous prolongez la surtaxe à l’impôt sur les sociétés. Où est la cohérence ?

Dès lors que vous proposez de baisser le coût du travail et la fiscalité des entreprises, il faut le faire, monsieur le ministre. L’urgence de notre situation commande de prendre des mesures fortes pour relancer notre compétitivité. Le décrochage de notre économie devient préoccupant. Car désormais ce n’est plus seulement l’Allemagne qui nous ...

Cela représente cinq cents kilomètres du nord au sud, autant que de Paris à Amsterdam : ce n’est pas ainsi que l’on fera la moindre économie, vous le savez bien. Renoncement encore et mauvais choix que de concentrer la baisse des dépenses sur la réduction des investissements. Amputer les crédits de la recherche et l’université, c’est sacrifier...