Les amendements de Xavier Bertrand pour ce dossier

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Je vous remercie, madame la présidente, de me donner la parole. Je m’exprime dans un débat qui a changé de nature : la ministre a été recadrée et maintenant c’est au tour du débat d’être recadré. Monsieur Le Roux, monsieur Vidalies, le débat se passe donc maintenant sous contrôle. Après le couac de cette nuit, on voit bien que vous ne tenez pa...

…et n’essayez pas de faire diversion en abordant d’autres thèmes comme celui de la pénibilité. Vous pouvez évoquer l’incident technique, mais pas seulement. Certains parlementaires socialistes ont entendu les arguments qui ont été avancés sur différents bancs. Dans leur circonscription, ils savent pertinemment qu’ils n’auront aucune explication...

Madame la ministre, ce n’est pas en faisant mine de vous emporter que vous ferez oublier combien ce débat échappe aujourd’hui au contrôle du Gouvernement. Vous avez essuyé un terrible revers cette nuit,

vous le savez bien, et ce n’est pas seulement une erreur technique de la part de certains parlementaires Avec tout le respect qu’un député doit porter au Gouvernement, je veux simplement vous dire que nous n’avons pas de leçon à recevoir. Bernard Accoyer, Denis Jacquat et moi-même avons enduré votre opposition systématique pendant près de 160 ...

Vous dites que nous faisons du « fonctionnaire bashing » ! Pas nous ! Nous, nous pensons qu’il faut mettre les salariés sur un pied d’égalité afin d’éviter que certains ne prennent les fonctionnaires pour cible Lorsque vous prenez une décision aussi scandaleuse que la suppression du jour de carence en cas d’arrêt maladie – nous vous donnons d’...

Mais lorsque l’on fait de la politique en ayant à l’esprit l’intérêt général et national, on ne cherche pas à faire plaisir. On prend les mesures nécessaires pour garantir l’équité et le paiement de toutes les retraites. J’ai le souvenir, madame la ministre, de débats parlementaires où vous siégiez notamment aux côtés de M. Le Roux.

Vous posiez des questions auxquelles je répondais. En l’occurrence, nous vous posons une seule question : au nom de quoi, aujourd’hui, vous opposez-vous à la convergence ? Est-ce pour des raisons financières ? Est-ce pour des raisons politiques ?

Ne me dites pas que le débat n’a pas lieu d’être parce que, la presse en atteste, il y a bien eu un débat ministériel, d’aucuns s’interrogeant pour savoir s’il fallait prendre une période de référence de dix ans, peut-être moins. Vous avez donc réfléchi à cette question sans agir. Pourquoi ? Tant que nous n’aurons pas de réponse, nous demandero...

Madame la ministre, il n’est pas question de nous renvoyer la question de l’obstruction. Sinon, à la fin des débats, nous pourrons comparer avec ce qui s’est passé en 2003 et voir où était l’obstruction. Vous ne nous répondez jamais directement, ce qui nous permettrait pourtant d’établir un dialogue : je n’en demande pas plus, je n’en demande ...

Si on lit le rapport du COR, cela mériterait un débat approfondi, mais c’est la situation d’aujourd’hui. Pouvez-vous m’expliquer comment, avec un taux de remplacement de 75 % dans le public et d’environ 66 % dans le privé – régimes de base et complémentaire – et des salaires moyens à peu près identiques, vous arrivez au même taux de remplaceme...

Dans un débat parlementaire, on peut avoir des chiffres précis à l’appui de son argumentation, et ensuite chacun juge. J’allais dire qu’il y a une majorité et une opposition, mais parfois la majorité ne l’est plus, comme cette nuit !

Monsieur Issindou, si nous sortons de cet hémicycle ensemble, je vous mets au défi de trouver un Français qui ne vous demande pas pourquoi il existe encore des différences entre le public et le privé.

Vous n’allez pas me dire que vous n’en rencontrez pas chez vous (Exclamations sur les bancs du groupe SRC), ou alors je veux bien vous inviter dans le Saint-Quentinois et vous verrez. Et ceux qui disent cela ne le disent pas avec virulence Il y a eu différentes étapes : 2003, les régimes spéciaux, 2010…, mais pourquoi tout le monde n’est-il pa...

Après toutes les étapes de convergence, il est temps que chacun fasse le même pas. Voilà ce que nous demandons. Vous pouvez vous retrancher derrière des taux de remplacement, ce sont des points techniques : le sujet est réellement politique. Vous avez hésité, tergiversé, parce que vous vous êtes dit que les fonctionnaires vous en voudraient et ...

Quand Lionel Jospin était Premier ministre, ce sont les communistes qui demandaient que les carrières longues soient prises en considération – que les personnes ayant commencé à travailler jeunes partent avant soixante ans. Vous avez toujours dit non. Ce sont la droite et le centre qui ont mis en place les carrières longues. C’est notre fierté.

Comme l’ont dit Arnaud Robinet et d’autres orateurs qui se sont exprimés sur l’article 3, la question essentielle n’est pas celle de la gouvernance par un comité ou par un autre – pour ma part, je reste persuadé que les missions sont aujourd’hui bien assumées –, mais celle des décisions qui s’imposent et du courage nécessaire pour les prendre. ...

Sur ce sujet, tout le monde est d’accord, sur tous les bancs. Je crois même avoir fait voter à l’unanimité, à l’époque, un amendement déposé avec Arnaud Robinet. Le vrai sujet, c’est qu’il faut convaincre Bercy. Il faut convaincre les technocrates que ce sujet n’est pas un sujet mineur pour des millions de retraités. Mais, à Bercy, l’on ne veut...

En matière de retraite, il n’y a que trois leviers : soit on accepte de travailler plus longtemps, soit il y a plus de cotisations à payer, soit les pensions diminuent. À partir du moment où vous ne voulez pas faire le choix de travailler plus longtemps en repoussant l’âge légal, à partir du moment où vous augmentez les cotisations – mais pas t...

Monsieur Germain, vous avez la réputation d’être un homme intelligent, et vous connaissez les dossiers. J’ai donc tendance à croire que c’est surtout votre manque de courage que vous avez voulu habiller, parce que quiconque connaît ces dossiers sait que les périodes de chômages sont aujourd’hui prises en compte. Sauf que, dans le privé, les vi...

Il a beaucoup été question de cohérence. Je demanderai donc à M. Issindou et à d’autres s’ils ont fait preuve de cohérence, lorsque l’on sait qu’ils ne voulaient pas aller au-delà de soixante ans en 2010. Êtes-vous, oui ou non, revenus en arrière ?