A minuit trente passé !
Ça faisait longtemps !
Nostalgie, nostalgie !
Je le répète, nos communes n'ont pas attendu la réforme des rythmes scolaires pour mettre en place des activités péri-éducatives. Il suffira de procéder à des redéploiements et le fonds qui sera attribué permettra de faire encore mieux – peut-être d'ailleurs faudra-t-il par la suite faire une péréquation. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)(L'amendement n° 1292 n'est pas adopté.)
À cet égard, je tiens à remercier le ministre pour l'aide qui est attribuée aux collectivités et qui nous permettra de faire mieux. Je ne dis pas que le changement, c'est simple. Simplement, il faut s'en donner les moyens et faire preuve de conviction politique. Les moyens pour nos enfants, quand on les veut, on les trouve !
Je m'étonne de la manière dont le surcoût que cela allait engendrer pour les collectivités a pu être chiffré.Les collectivités n'ont pas attendu que le ministre propose une réforme des rythmes scolaires pour mettre en place des activités péri-éducatives. Le mercredi matin, beaucoup de communes – en tout cas j'en connais au moins une – prennent en charge les enfants. Dorénavant, c'est l'éducation nationale qui aura le mercredi matin la responsabilité de cette prise en charge. Ces activités ne seront donc plus à la charge de la commune. Du coup, il leur sera possible de redéployer leurs finances sur l'ensemble des autres jours.
Erreur de débutante ! (Sourires.)
Le projet de loi permet de rendre à l'école maternelle, au-delà du nom qu'on lui donne, toute sa place – nous en avons longuement débattu. Son rôle est très important, notamment dans la réduction des inégalités sociales et de l'échec lié à un certain déterminisme.Cet amendement vise à donner une importance particulière à l'apprentissage et à la structuration du langage oral. La qualité du langage, la richesse du vocabulaire, l'usage judicieux de ce vocabulaire, sont des éléments très importants de la réussite scolaire. C'est d'autant plus vrai dans le cadre de la réduction des inégalités face aux apprentissages. Ils conditionnent ...
En quelques mots, mes chers collègues, j'aimerais vous faire partager mon expérience de député du Nord. Je suis maire de la commune de Denain, la plus pauvre de France. C'est un palmarès que je ne revendique pas souvent parce que j'aimerais bien quitter la première marche du podium.Sur les dix écoles maternelles que compte ma ville, il y en a deux qui ont constitué un dossier pour demander dès la rentrée la présence d'un maître supplémentaire afin d'accueillir les enfants de deux ans. Je peux vous assurer que ce ne sont pas des enfants de familles riches qui vont profiter de cette scolarisation pour la bonne et simple raison qu'il n'y en a pas dans ma ...
Cela ira encore mieux plus tard, avec la semaine de quatre jours et demi !(Les amendements identiques nos 433, 670, 923 et 1157 ne sont pas adoptés.)
Mariage pour tous, le retour !
Cet amendement porte toujours sur le même sujet : la nécessaire liaison entre l'école maternelle et l'école élémentaire. Il prévoit que les enseignants des grandes sections de maternelle et des cours préparatoires des écoles primaires de secteur continueront à se rencontrer de manière régulière, afin d'échanger sur les acquis des élèves, mais aussi sur les besoins spécifiques des élèves nécessitant des aménagements particuliers de leur scolarité.
L'amendement que je présenterai dans un instant portera également sur cette rupture.L'institutrice de maternelle que j'étais avant la création des cycles rencontrait finalement très peu les enseignants de l'école primaire, pourtant située juste à côté, de l'autre côté de la rue. Le fait d'avoir mis en place les cycles nous a effectivement obligés à mener une concertation pédagogique.Toutefois, le rattachement de la grande section au cycle 2 mettait – peut-être devrais-je attendre un peu avant d'employer l'imparfait ! – la grande section de maternelle sur un pivot pas très confortable.Beaucoup de dérives ont été constatées. Je sais ...
Ce n'est pas le redoublement qui peut y répondre !
Nous débattons du redoublement depuis un moment et nous voyons bien que les positions ne sont pas nettement tranchées, ni d'un côté ni de l'autre.Cet amendement a pour but de rendre exceptionnel le redoublement d'une année scolaire.Parmi les diverses enquêtes menées sur la pratique du redoublement, l'enquête PISA 2009 a souligné la situation exceptionnelle de la France : 38 % des élèves de quinze ans qui ont fait l'objet du test ont redoublé au moins une fois dans leur scolarité, contre 15 % en moyenne dans les pays de l'OCDE.Le redoublement n'est pas gage de bons résultats. Je ne dis pas que c'est le redoublement qui conduit à ces résultats, mais ...