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Commission des affaires étrangères - Intervention le 22/06/2016

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Benoît Hamon, rapporteur de la mission d'information

Benoît Hamon La position du Hezbollah pourrait évoluer selon l'issue de la crise syrienne. Son action militaire complète aujourd'hui celle des forces armées libanaises, en tout cas pour combattre les incursions djihadistes. D'une certaine manière, l'action de la milice chiite sert aussi les intérêts du Liban. Il paraît inenvisageable à ce stade que l'armée combatte le Hezbollah, ne serait-ce que parce que cela provoquerait des désertions. L'armée est multiconfessionnelle. Elle est plutôt dominée au niveau des officiers par des éléments chrétiens, tandis que la troupe est plutôt à dominante musulmane. Si le Hezbollah devait combattre un jour les forces armées libanaises, ...

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Commission des affaires étrangères - Intervention le 22/06/2016

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Benoît Hamon, rapporteur de la mission d'information

Benoît Hamon On évoque souvent la capacité de résilience du Liban. Il y a en effet quelque chose qui tient du miracle. Comme le soulignait un ancien ambassadeur de France que nous avons rencontré, le Liban est au bord du gouffre, mais on ne sait pas dans ce pays où se trouve le bord… C'est un sentiment que nous avons eu tout au long de cette mission. Le Liban fait preuve d'une capacité de résilience exceptionnelle à des situations pour le moins inconfortables, dont l'accumulation aurait entraîné n'importe quel autre pays dans la chute : le nombre de réfugiés, une croissance désormais à peu près nulle, une situation sécuritaire très problématique et une paralysie ...

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Commission des affaires étrangères - Intervention le 25/05/2016

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Benoît Hamon

Ma question à Monsieur le directeur sera précédée d'un commentaire, qui fait suite aux commentaires d'un certain nombre de mes collègues. Je trouve assez intéressant qu'on veuille que les ONG soient parées de toutes les vertus quand elles s'intéressent à l'indépendance de la justice, à l'équilibre des pouvoirs, au respect des droits de l'homme dans les grands États. Elles ne sont sans doute pas parfaites. Parfois, elles peuvent être instrumentalisées par de grands intérêts privés. En l'occurrence, elles ont préfiguré toute la génération actuelle de lanceurs d‘alerte, qui ne sont pas parfaits non plus - les trajectoires des uns et des autres peuvent ...

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Commission des affaires étrangères - Intervention le 11/05/2016

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Benoît Hamon

Je tiens d'abord à saluer, en cette période où les acquis démocratiques, fragiles, sont parfois menacés, les efforts personnels du secrétaire d'État pour qu'une plus grande transparence permette aux parlementaires de connaître la réalité des négociations et aux citoyens d'être éclairés.Vous envisagez assez sereinement, monsieur le secrétaire d'État, la possibilité qu'un terme soit mis aux négociations. Si le TAFTA ne voyait pas le jour, pensez-vous que la croissance française ou européenne pourrait en pâtir ?

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Commission des affaires étrangères - Intervention le 04/05/2016

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Benoît Hamon

Ma question rejoint celle de M. Asensi. Le précédent ministre des affaires étrangères, M. Laurent Fabius, avait imaginé une chronologie qui consistait à organiser une conférence internationale en espérant qu'elle débouche sur une solution, mais en ayant annoncé au préalable que, en cas d'échec de la conférence, la France reconnaîtrait l'État de Palestine. Cette démarche présentait l'intérêt d'encourager les parties, notamment les Israéliens, à prendre l'initiative de la France au sérieux. J'aimerais obtenir une clarification : la France dit-elle toujours qu'elle reconnaîtra l'État de Palestine si la conférence échoue ou si elle n'est pas organisée ? ...

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Commission des affaires économiques - Intervention le 09/03/2016

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Benoît Hamon

Je vais me contenter de deux points de vigilance sur l'application de la loi. Sur la question du financement, je m'inscris dans la continuité des propos de mes collègues Marie-Hélène Fabre et Fanélie Carrey-Conte. Si, incontestablement, les acteurs publics comme la Caisse des dépôts et consignations ou BPIfrance ont, en lien avec les acteurs de l'ESS, créé des outils de financement qui ont vocation à aider les entreprises de l'ESS à changer d'échelle, je pense qu'il est aujourd'hui important de se concentrer sur les instruments qui permettent la création de ces entreprises. Cela passe par des petits tickets de financement : or, un des principaux points ...

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Commission des affaires étrangères - Intervention le 08/03/2016

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Benoît Hamon

J'aimerais vous poser une question difficile, à laquelle je n'ai personnellement pas trouvé de réponse. Ce qui peut apparaître comme une régression des sociétés arabo-musulmanes en matière de droits des femmes, sous l'effet de la montée de l'islam radical, est-elle une sorte de convulsion en réaction au choc de la rencontre avec la modernité, mais qui s'inscrit dans la série des vagues décrites par notre seconde intervenante ? On aurait alors des raisons de rester optimiste à long terme : la tentation du repli identitaire, du retour en arrière, ne pourrait faire obstacle à l'entrée de ces sociétés dans la modernité.En ce qui concerne la nécessité d'un « ...

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Commission des affaires étrangères - Intervention le 01/03/2016

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Benoît Hamon

L'Assemblée nationale a adopté une résolution portant sur la reconnaissance de l'État de Palestine et M. Laurent Fabius a pris une initiative tendant à faire progresser ce dossier compliqué ; pourriez-vous préciser les étapes à venir et nous dire comment le Quai d'Orsay compte faire avancer le dialogue entre l'État d'Israël et l'Autorité palestinienne ? Mon collègue Axel Poniatowski et moi-même, qui achevons une mission sur le Liban, nous inquiétons de la remise en cause par l'Arabie saoudite du financement de la modernisation de l'armée libanaise par l'industrie française. Dans ce pays qui ne parvient pas à désigner un président et qui doit faire face à ...

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Commission des affaires étrangères - Intervention le 27/01/2016

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Benoît Hamon

Il y aurait un certain paradoxe à voir le Royaume-Uni quitter l'Union européenne au moment où celle-ci ressemble le plus à ce qu'il a toujours défendu, une Europe des nations. Les choix politiques le montrent – l'attitude du Danemark sur la question des migrants, la remise en cause de Schengen –, l'Europe est devenue très britannique dans son fonctionnement, réduite à un marché intérieur.À l'instar de mon collègue Poniatowski, je m'interroge sur l'impact sur le plan économique d'un départ des Britanniques.Enfin, j'avoue mon ignorance, quelle est la position du Labour dans ce débat ?

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Commission des affaires européennes - Intervention le 13/01/2016

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Benoît Hamon

Monsieur le secrétaire d'État, même si je ne sais pas si vous pourrez répondre franchement à cette question, j'aimerais que vous nous disiez quelles sont les raisons pour lesquelles on souhaite que le Royaume-Uni reste dans l'Union européenne. Je conçois que son départ puisse avoir un impact symbolique, car il donnerait l'image d'une désagrégation de l'Union européenne. Mais, compte tenu de la manière dont il a freiné, au cours des vingt dernières années, la construction européenne et les étapes d'intégration décisives, on peut se demander ce qui justifie qu'à ce moment charnière de l'histoire européenne, on fasse du maintien de la Grande-Bretagne au ...

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Commission des affaires étrangères - Intervention le 16/12/2015

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Benoît Hamon

Je voudrais réagir à l'intervention de M. Myard. Cette résolution contient beaucoup de points positifs dont je regrette, moi aussi, qu'ils ne soient évoqués qu'en conséquence ou en prévision de crises. Ainsi, la non-prise en compte des dépenses de défense dans le calcul des déficits comme la volonté d'envisager un agenda européen un peu plus ambitieux et intégrateur – notamment sur les questions fiscales et sociales – sont à saluer.Les membres de la famille politique de Jacques Myard sont favorables à la fois à des restrictions à la liberté de circulation des individus et à davantage de dérégulation et de liberté de circulation des biens, des ...

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Commission des affaires étrangères - Intervention le 25/11/2015

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Benoît Hamon

Connaissant l'érudition de notre excellent collègue Jean-Frédéric Poisson, je voudrais lui faire une remarque. L'exposé des motifs, outre qu'il est sans doute un peu décalé dans le temps, est un peu gênant par le lien établi entre Saint-Louis et ce qu'on ferait aujourd'hui pour protéger, à juste titre, les minorités persécutées. Saint-Louis a conduit la Septième Croisade en 1248, alors que nous ne prétendons en aucune façon être en croisade aujourd'hui. L'exposé des motifs comporte aussi une référence à la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, mais le lien que je viens de rappeler est problématique dans ce qui constitue la préfiguration ...

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Commission des affaires étrangères - Intervention le 21/10/2015

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Benoît Hamon

Des votes portant sur la reconnaissance de l'État palestinien ont eu lieu l'année dernière dans plusieurs parlements européens. Ce fut le cas au Parlement français qui, en adoptant la résolution sur la reconnaissance de l'État de Palestine, invitait le Gouvernement à aller en ce sens. Où en sont les discussions aux Nations Unies à ce sujet et quelle est la feuille de route française pour progresser dans cette voie ?

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Commission des affaires européennes - Intervention le 20/10/2015

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Benoît Hamon

Monsieur le ministre, vous avez évoqué les décisions prises par l'Union européenne pour accompagner financièrement les pays voisins de la Syrie, en insistant notamment sur la Turquie. J'aimerais exercer ici une forme de droit de suite eu égard à la mission parlementaire que M. Poniatowski et moi-même conduisons sur le Liban.Ce pays est dans une situation très préoccupante : l'afflux de plus de 1,2 million de réfugiés, pour une population de 4,5 millions d'habitants, fragilise l'équilibre démographique et confessionnel libanais, ces réfugiés étant tous sunnites. Parmi les questions à propos desquelles nous avons été interpellés sur place figuraient la ...

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Commission des affaires étrangères - Intervention le 14/10/2015

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Benoît Hamon, rapporteur

Benoît Hamon Les chrétiens représenteraient 40 % de la population, probablement moins – ce qui conduit certains à vouloir revoir les accords de Taëf, puisqu'ils ont 50 % des postes –, les chiites et sunnites se répartissant les 50 % restants.Saad Hariri, qui est assez peu présent sur le territoire libanais, est notamment représenté par Fouad Siniora pour défendre les intérêts des musulmans sunnites. Beaucoup d'entre eux sont assez préoccupés, comme de nombreux observateurs extérieurs, du fait que l'absence de leadership fort et charismatique de la communauté sunnite pourrait tenter certains de se tourner vers des formations radicales.Il faut aussi rappeler que ...

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Commission des affaires étrangères - Intervention le 14/10/2015

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Benoît Hamon, rapporteur

Benoît Hamon Nous avons aussi été frappés par le fait qu'il n'y a pas de mariages civils au Liban : les personnes de confessions différentes qui veulent se marier vont à Chypre. Et quand elles se marient, c'est entre chrétiens et chiites ou sunnites, et non entre chiites et sunnites.

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Commission des affaires étrangères - Intervention le 14/10/2015

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Benoît Hamon, rapporteur

Benoît Hamon Le général Aoun a deux gendres : l'un, qui est général, chef des unités commando, prétendait prendre la tête des forces armées libanaises, sachant que l'absence d'accord sur ce point est un facteur de crispation supplémentaire au sein de la communauté chrétienne maronite et entre les différentes composantes politiques ; l'autre est ministre des affaires étrangères. Aucun n'a l'histoire, la popularité ou le charisme du général Aoun. Samir Geagea m'a paru, au cours de nos entretiens, avoir une pensée plus structurée. Il est quant à lui lié aux Saoudiens. Si la situation actuelle est de la responsabilité des chrétiens, il ne faut pas occulter celle des ...

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Commission des affaires étrangères - Intervention le 14/10/2015

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Benoît Hamon, rapporteur

Benoît Hamon Nous nous sommes demandé comment un pays sans Président de la République, qui n'est pas gouverné, n'a pas de Parlement, avec une prévision de croissance zéro, 1,2 million de réfugiés syriens s'ajoutant à 400 000 Palestiniens, des coupures d'électricité quotidiennes, des problèmes d'eau et un ramassage des ordures qui n'est plus assuré dans les grandes villes, peut encore tenir ?Nos interlocuteurs ont souvent parlé de résilience lors de nos auditions à Paris. Je suis parti au Liban en me demandant pour ma part si l'on était face à un miracle, grâce à une sorte de formule libanaise miraculeuse, qui permettrait au pays de tenir, ou à un mirage.Au moment de ...

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Commission des affaires européennes - Intervention le 30/09/2015

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Benoît Hamon

Au cours des derniers mois, du point de vue de ceux qui sont attachés au projet européen et aux valeurs telles que la démocratie, la tolérance et l'hospitalité, l'Union européenne a donné une image assez désastreuse sur la crise des réfugiés, sans même parler de l'épisode grec. Où en serions-nous s'il n'y avait pas eu cette initiative franco-allemande qui a finalement repris une partie des propositions de Jean-Claude Juncker concernant la répartition des réfugiés sur deux ans ? Je veux pour preuve de cette image désastreuse les tristes encarts publicitaires que l'on trouve dans la presse arabophone, notamment au Liban et en Jordanie, et qui, invoquant ...

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Commission des affaires étrangères - Intervention le 30/09/2015

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Benoît Hamon

Je salue à mon tour la qualité de la présentation du directeur général de l'OFPRA ainsi que la manière dont il a posé les termes exacts du débat.Je lui fais part d'une préoccupation rejoignant l'intervention de Jean Glavany : je reviens du Liban où, avec Axel Poniatowski et Jean-René Marsac, nous avons visité un camp de réfugiés dans lequel la situation est particulièrement tendue, puisqu'il s'y trouverait 1,2 à 1,5 million de réfugiés syriens. Le HCR des Nations unies nous a dit l'extrême difficulté dans laquelle il se trouve aujourd'hui pour faire vivre correctement tous ces réfugiés. Il semble qu'il dispose en effet de treize dollars par mois et par ...

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