Les députées girondines que nous sommes, Sandrine Doucet et moi-même, s'interrogent sur la pertinence de retirer à la Caisse des dépôts et consignations la gestion du service de l'allocation de solidarité aux personnes âgées pour la confier à la Mutualité sociale agricole. Le bilan de la gestion actuelle a été salué par l'État dans le cadre des négociations sur la future convention d'objectifs et de gestion du SASPA qui viennent de s'achever. La qualité de cette gestion, notamment en matière de lutte contre la fraude, permet au Fonds de solidarité vieillesse, qui finance le SASPA, d'économiser chaque année l'équivalent de 20 millions d'euros – 9 ...
Si nous voulons une réelle équité, il faudrait peut-être fiscaliser l'ensemble des prestations.
Il est déclencheur.
Merci, madame Bousquet, pour ce remarquable rapport qui aborde une question essentielle, afin que nos enfants et petits-enfants vivent dans une société apaisée, au sein de laquelle les relations sexuelles et amoureuses entre les filles et les garçons soient plus équilibrées, plus sereines, mais aussi plus joyeuses.Éduquer à la sexualité constitue un immense défi qui ne peut être remporté qu'en conservant à l'esprit le rôle que tiennent de fait les réseaux sociaux ainsi que la pornographie. Que proposez-vous pour lutter efficacement contre ce fléau que peut représenter, dans son aspect le plus dangereux, l'utilisation d'internet ?Pour ma part, je demeure ...
Conchita Lacuey Merci de vos interventions.
Conchita Lacuey Quel a été l'apport des études de genre au débat sur la parité dans les instances politiques ?
Conchita Lacuey Il m'apparaît difficile de faire accepter le genre comme un outil scientifique. Pouvez-vous nous expliquer pourquoi ? On reproche souvent aux études de genre leurs origines américaines, comme si la France n'avait jamais travaillé sur ces sujets.
Conchita Lacuey La Délégation aux droits des femmes s'est lancée dans des auditions pour dresser le tableau des études de genre en France afin de mieux les connaître, et de les mettre en valeur.Cette démarche est née d'un amendement à la loi du 4 août 2014 pour l'égalité réelle entre les femmes et les hommes que notre collègue Maud Olivier a fait adopter pour promouvoir les études de genre en France, à l'université et au sein de la recherche française. Il faut rappeler qu'à cette époque, le terme de « genre » déclenchait des polémiques.Aujourd'hui, nous avons le plaisir de recevoir sur ce sujet Mmes Laure Béréni et Réjane Sénac.
C'est intéressant, mais vous nous laissez sur notre faim…
On constate que les études universitaires sont très cloisonnées et que les filles sont très peu représentées au sein des cursus scientifiques, comme les mathématiques, la physique, les sciences et techniques des activités physiques et sportives (STAPS). Elles sont, en revanche, très nombreuses dans les études littéraires ou les sciences humaines.Ne pensez-vous pas que des cursus universitaires plus équilibrés permettraient, d'une part, de mieux diffuser les thèses féministes dans toutes les disciplines, d'autre part, de favoriser l'interdisciplinarité ?
En vous entendant, mesdames, je me demande s'il ne faudrait pas considérer le féminisme comme une science humaine à part entière, ayant une forte dimension transversale.Dans la diffusion des savoirs, les études de genre sont minimisées. J'ai bien compris que le manque de moyens constituait un handicap énorme. Quelles sont vos préconisations pour contrer ce phénomène ?
La mixité ne va de soi, elle ne peut être que le résultat d'une politique publique volontaire ambitieuse et transversale. Elle commence à l'école, et concerne tous les domaines de la vie publique.Travailler à plus de mixité, notamment dans l'espace public, c'est construire l'égalité entre les hommes et les femmes. Vous constatez bien la construction d'un espace public genré. Quelles sont vos préconisations pour aller vers plus de mixité ?Je remercie Mme Blache d'avoir donné des éléments sur PASSAGES, et j'espère que la ville de Floirac pourra appliquer ce dispositif qui me semble très intéressant.
Dès 2012, le Gouvernement a exprimé sa volonté d'inscrire la politique de l'égalité entre les femmes et les hommes au coeur de l'action publique. Cette priorité a donné lieu à une loi qui a notamment mis en évidence le besoin de renforcer la lutte contre toutes les violences faites aux femmes. C'est pourquoi le quatrième plan interministériel de prévention et de lutte contre les violences faites aux femmes, qui couvre les années 2014-2016, bénéficie d'un financement de 8,14 millions d'euros. Les 180 lieux d'accueil, d'écoute et d'orientation des femmes victimes de violence, le dispositif d'accueil téléphonique – le numéro 3919 « Violences femmes ...
J'aurai une dernière question : quand vos études seront-elles publiées ?
Nous attendons avec impatience le résultat de l'étude que vous menez auprès de mille jeunes filles pour comprendre les raisons de tels blocages.
Oui mais 20 % en fin de carrière, c'est considérable !
Conchita Lacuey Mes chères collègues, je vous propose d'adopter ces vingt-cinq recommandations.
Conchita Lacuey D'autant plus que ce sont des revenus modestes.
Conchita Lacuey Il faut que ce soit une obligation.
Conchita Lacuey Mes chères collègues, nous nous réunissons aujourd'hui pour examiner le rapport de Mme Sandrine Mazetier sur le projet de loi relatif au dialogue social et à l'emploi. Notre délégation a souhaité se saisir de ce texte pour se concentrer sur certaines de ses dispositions, notamment celles sur la représentation équilibrée des femmes et des hommes au sein des institutions représentatives du personnel (IRP) ou encore le compte personnel d'activité.L'élaboration de votre rapport, madame la rapporteure, repose sur une méthodologie très complète. En plus de vous appuyer sur l'avis rendu par le Conseil supérieur de l'égalité professionnelle entre les femmes et ...