Je souhaiterais entendre le professionnel de l'hôpital que vous êtes, monsieur le directeur. Vous n'êtes pas soignant, mais vous êtes immergé depuis quinze ans dans le monde hospitalier. Vous avez certainement appris à le décoder en en accompagnant tous les bouleversements : réduction du temps de travail dans la fonction publique hospitalière en 2002, mise en place de la tarification à l'activité, intensification du quotidien, création des ARS, certification indispensable des établissements, amélioration de la sécurité des patients.Après ces quinze années, et avant la mission qui vous sera confiée, quel regard portez-vous sur des évolutions aussi ...
Ma question s’adresse à la ministre du travail, de l’emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social. Elle porte sur l’épuisement professionnel, plus connu sous le nom de « burn-out », une situation dramatique vécue par des dizaines, voire des centaines de milliers d’actifs dans notre pays. Je viens de remettre un rapport sur ce sujet et j’associe à ma question le président de la mission d’information, mon collègue Yves Censi, du groupe Les Républicains, et les commissaires aux affaires sociales.Au regard des mutations profondes intervenues depuis plusieurs décennies, la question cruciale de l’emploi et du chômage a supplanté celle du ...
Gérard Sebaoun, rapporteur de la mission d'information
Gérard Sebaoun Je commencerai par vous répondre, madame la présidente, au sujet du handicap psychique. Si chaque individu, quel qu'il soit, est par essence plus ou moins fragile, le syndrome d'épuisement professionnel ne touche pas que des individus présentant une fragilité particulière : par définition, il concerne des personnes normales, qui vont au travail comme tout un chacun et qui, plongées dans un environnement délétère, basculent brutalement dans la maladie, sans avoir émis d'autre avertissement que quelques « signaux faibles » – parfois si faibles que personne ne les perçoit. La situation de ces personnes ne se confond donc pas avec celles qui sont atteintes ...
Gérard Sebaoun, rapporteur de la mission d'information
Gérard Sebaoun En cette fin de législature, il me revient de vous rendre compte des travaux que nous avons menés sur l'épuisement professionnel, communément appelé burn out. Notre rapport ne prétend pas à l'exhaustivité, mais il permet de mieux cerner la réalité complexe de l'épuisement professionnel, dans une société en profonde mutation.Alors que, depuis des décennies, la question cruciale de l'emploi et du chômage éclipse celle du travail, des chercheurs, des universitaires, des représentants d'institutions et d'organismes publics ou parapublics, des praticiens travaillent sur la question de l'épuisement professionnel et n'ont jamais cessé d'étudier le travail et ...
Merci, madame la rapporteure, d'avoir abordé le sujet de la prévention spécialisée, qui est méconnu. Pour avoir chapeauté celle-ci pendant trois ans dans mon département, je peux vous dire que j'ai eu affaire à un monde très hétéroclite, très particulier, où la confiance avec les élus n'était pas toujours au rendez-vous. Beaucoup d'élus confondaient la politique « jeunesse » et la prévention spécialisée. Et quelle que soit la majorité du moment, certains se portaient volontaires pour agir avec ces associations de terrain, alors que d'autres souhaitaient les voir n'importe où, mais pas sur leur territoire.Par ailleurs – s'agissant des plus jeunes ...
Ces propos sont scandaleux !
Vous nous aurez contre vous bien longtemps, n’en doutez pas ! Cinq minutes fascistes suffisent !
Vous êtes une porteuse de mensonges !
C’est une insulte au Parlement ! C’est scandaleux ! C’est ignoble ! C’est indigne !
Oui, vous êtes facho ! Bien sûr, vous êtes facho ! Évidemment, vous êtes facho !
Allons-y avec les amalgames !
N’enrobez pas le fond de votre pensée !
Si, c’est vrai !
Oui, madame la présidente.
Je le retire.
Permettez-moi, madame la présidente, de défendre l’amendement no 67, puisqu’il a été évoqué par la rapporteure générale – avec un avis de sagesse intéressant – et le secrétaire d’État.À l’article 3 bis, pour la musique, nous venons de porter le plafond de la taxe de 30 à 50 millions d’euros. Ce que nous proposons ici, c’est de relever le plafond de la TNSA, qui avait été fixé à 49 millions en 2014, avant d’être ramené à 47 millions en 2016.Comme l’a rappelé notre collègue Charles de Courson, la liste d’attente ne cesse de s’allonger. Si nous avions maintenu le plafond de 47 millions, c’est déjà une somme de 1,4 million ...
C’est l’objet de mon amendement suivant, le no 67, que je n’ai pas encore défendu !
Nous avons déjà débattu la semaine dernière, en première lecture, de l’affectation du produit de la taxe sur les nuisances sonores aériennes, la TNSA, qui permet d’insonoriser les logements situés autour des aéroports.J’avais bien entendu les arguments de Mme la rapporteure générale : elle nous avait dit que la base retenue dans l’amendement alors adopté était trop large. C’est pourquoi nous revenons avec un amendement plus rigoureux. Il nous semble que la TNSA ne doit pas être considérée comme une taxe affectée, puisqu’elle est directement prélevée par l’État, qui donne à un fonds la possibilité d’insonoriser ces logements. ...
Ce ne sont pas des injures !