Mais vous ne parlez plus de 2020…
Mon général, votre constat – le mot « réquisitoire » serait excessif – est sans concession s'agissant de l'utilisation de nos forces au cours des cinq années de la législature, et nous le partageons. Je me félicite que vous ayez évoqué la LPM actualisée et, surtout, l'effort conséquent qui est prévu lors des deux dernières annuités, car ce point n'apparaissait pas forcément dans votre tribune. De fait, jusqu'en 2013-2014, nous pouvions nous contenter de la LPM originelle, mais les événements ont rendu son actualisation indispensable. Vous conviendrez toutefois que l'on a fait exploser votre contrat opérationnel sans que l'intendance ...
Et les 10 % de chômeurs ?
On va les faire travailler plus ! Vous, vous ne savez pas ce que cela veut dire !
Il est tout de même étonnant qu'une telle vidéo circule !
Ils ont réfléchi longtemps…
Les 158 Belges sont-ils là ?
Monsieur le ministre, il y a un an, le président de la République vous demandait, devant le Congrès réuni à Versailles, de solliciter vos homologues européens pour que soit appliqué l'article 42-7 du traité de l'Union. Avez-vous constaté des progrès dans ce domaine ? Vous aviez notamment évoqué l'arrivée de soldats belges et un renforcement de la participation des Allemands. Certes, le Conseil européen des ministres de la Défense semble prendre conscience du besoin de mutualisation, mais nous attendons que cela se concrétise.Par ailleurs, on peut actuellement visionner sur internet une vidéo dans laquelle un véhicule kamikaze est visé par un missile ...
La montée en puissance de la réserve opérationnelle vous donnera-t-elle l'occasion de modifier les règles d'engagement de RO1 et de RO2 sur les théâtres de conflit ? L'un des objectifs pourrait consister à mieux accompagner nos forces en opérations extérieures (OPEX) grâce à la réserve, en particulier pour ce qui concerne le soutien et le maintien en condition opérationnelle. Cela existe déjà, bien sûr, mais songe-t-on à aller au-delà, de façon à soulager un peu les militaires engagés en OPEX d'un certain nombre de tâches ?
« Homme » est un terme générique !
Dans le cadre de la montée en puissance de la réserve et de la garde nationale, comptez-vous renforcer ce qui constituerait, sans parler d'état-major, une sorte de structure de gouvernance locale ? On sait que les chefs de corps ont déjà du mal à fournir du personnel d'encadrement. Est-il par exemple prévu qu'une partie de l'augmentation des effectifs de la force opérationnelle terrestre (FOT) à 77 000 hommes serve à l'encadrement des réserves et à leur gouvernance ?
Mon général, vous nous avez un peu éclairés sur la stratégie de montée en puissance de la réserve ; j'avoue qu'après l'annonce du président de la République, nous avons eu un peu de mal à y voir clair… Nous avions un peu le sentiment qu'il s'agissait d'une annonce consécutive à une nouvelle vague d'attentats, mais, en termes de contenu, nous ne savions pas où cela pouvait mener les réserves.Malgré votre exposé, des interrogations demeurent. Vous avez, par exemple, consacré une partie de votre propos à la réserve, et, l'autre, à la garde nationale, or, dans la première, vous évoquez une cible de trente-cinq jours par homme et par an, et, ...
Cela ne figure pas dans l’actuelle loi de programmation ! Vous mélangez la loi de programmation en cours et la prochaine.
Nous sommes d’accord !
Ce ne sont pas des sondages, c’est la réalité !
C’est nous qui serons élus !
Je vous ai posé la question pour les deux prochaines annuités, monsieur le ministre !
C’est moi qui vous ai posé la question !
…et nous l’avons dénoncé dès son actualisation, est que votre loi de programmation militaire fait peser l’essentiel de l’effort budgétaire sur l’après-2017, c’est-à-dire sur vos successeurs.Pendant ce temps-là, les aléas s’accumulent. Déjà dans le budget 2017, Charles de la Verpillière l’a dit, les cessions immobilières et de matériels ne sont pas au rendez-vous, et les économies sur les coûts des facteurs, dont vous nous promettiez monts et merveilles, servent essentiellement à financer des dépenses d’infrastructure et non l’équipement de nos forces.Monsieur le ministre, nous avons ici, sur tous les bancs, le souci de voir le ...