Pour la France, l'Azerbaïdjan présente un enjeu de premier plan, même s'il traverse des difficultés économiques somme toute classiques en lien avec le faible niveau des cours des hydrocarbures. La présence française en Azerbaïdjan se confirme et s'appuie sur le vif intérêt que nos entreprises manifestent pour ce pays, en dépit du « trou d'air » dû à la conjoncture actuelle, qui incite la France à assurer un suivi plus étroit de certains projets de financements.
L'Azerbaïdjan est la première puissance économique du Caucase, et notre premier partenaire commercial dans la région. Il figure au quatrième rang des destinations des exportations françaises dans la Communauté des États indépendants (CEI), derrière la Russie, l'Ukraine et le Kazakhstan. Cette puissance énergétique, bien que modeste – elle assure 1,1 % de la production mondiale de pétrole et 0,5 % de la production mondiale de gaz – est un partenaire stratégique pour la France et l'Union européenne, car il nous permet de diversifier nos sources d'approvisionnement énergétique et d'éviter de nous cantonner aux fournitures de pétrole et de gaz en provenance de la Russie, du Golfe et d'Afrique du Nord.