Le rapport sur la surveillance et le bon usage des médicaments en France met en évidence la nécessité de compléter notre système de surveillance des médicaments, notamment grâce à la connaissance en temps réel de ce qui est prescrit, à qui, comment et pourquoi. Le 8 septembre 2011, la CNIL a autorisé un opérateur à traiter les données issues du GIE SESAM-Vitale, sécurisées grâce à des clefs de chiffrement. Or la CNAMTS ne semble pas disposée à transmettre ces clefs, qui permettraient cependant d'éviter 18 000 décès liés chaque année au mésusage des médicaments. Comment, dans ces conditions, la coordination des données pourra-t-elle être assurée et quels outils entendez-vous promouvoir pour obtenir une connaissance en temps réel de la prescription de médicaments, afin d'en évaluer rapidement les effets secondaires ?