Vive la République !
Nos alliés !
Ces djihadistes qui sont nos alliés !
Un escroc de profession !
Les islamistes recommandables !
C’est du bla-bla !
Mais nous avons un bon garde des sceaux !
C’est un euphémisme, monsieur le garde des sceaux !
Pas de « cher » pour nous !
Plus encore : vous avez évoqué des problèmes de procédure et des décisions de justice. Sans vous accuser personnellement, monsieur le secrétaire d’État, je pense que la gauche n’aime pas les Français de l’étranger. Elle l’a montré lorsqu’elle a fait sauter la prise en charge de l’éducation et elle le montre à nouveau en voulant les surfiscaliser. Une telle surfiscalisation montre que vous prenez nos compatriotes pour des privilégiés. Vous vous êtes sans doute dit que ce sont les derniers moutons à tondre !
…et c’est une catastrophe.
En cette fin de législature, monsieur le secrétaire d’État, on aurait pu espérer pouvoir vous convaincre – nous essayons depuis tant d’années, vainement.J’illustrerais ainsi votre propos : vous êtes en train de faire payer le gaz à des gens qui se chauffent avec l’électricité. Voilà ce que sont en train de vivre nos compatriotes qui vivent à l’étranger. Élu des Français vivant en Afrique et au Moyen-Orient, je suis en total accord avec M. Thierry Mariani : nos compatriotes qui, il fut un temps, étaient incités à investir en France, investissent désormais ailleurs…
En plus, ils perçoivent le RSA !
Je souhaiterais appeler votre attention sur la situation d’une catégorie de nos compatriotes qui n’a pas été évoquée lors de nos débats, les jeunes Français établis hors de France et qui, après leur baccalauréat, viennent en métropole poursuivre des études supérieures.Premièrement, il leur faut trouver une place dans un établissement. Nombre de nos jeunes privilégient les établissements avec internat, mais leur statut de Français de l’étranger ne leur donne pas un accès prioritaire à ces établissements. Cela doit changer, car nous devons aider celles et ceux qui se trouvent loin de leurs familles, de leurs amis et de leurs habitudes.Ils doivent ...
S’ils votent à droite uniquement !
C’est un ami du Gouvernement, d’ailleurs !
Et l’Amérique ?
Il s’agit d’une dizaine de pays chez moi et de presque autant chez Thierry Mariani, et ce pour des motifs de sécurité. Dans ma circonscription par exemple, je ne dispose pas de la liste électorale des 5 000 Français résidant au Nigeria ni, pire encore, celle du Cameroun alors que la sécurité y est pourtant à peu près assurée. Je ne dispose pas non plus de la liste pour la Centrafrique – même si c’est plus explicable –, etc. Cela pose un problème de nature constitutionnelle. Certes, la loi ne peut pas le régler, il dépend du bon-vouloir – ou du mauvais-vouloir – du ministre des affaires étrangères – en l’occurrence sans doute de son ...
… car j’ai un message à lui confier pour le compte du ministre des affaires étrangères. Un certain nombre d’entre nous serons, si Dieu le veut, si notre santé nous le permet, candidats aux prochaines élections législatives. Or il faut que vous sachiez qu’en ce qui concerne au moins deux circonscriptions des Français de l’étranger, voire trois, on nous a confisqué les listes électorales !
J’interviens sur cet article parce que je veux évoquer devant vous tous un principe général, m’adressant en particulier à M. le secrétaire d’État, s’il veut bien me prêter une oreille attentive,…
Je vous remercie pour votre intervention, mon cher collègue.
En l’occurrence, il ne sert à rien !
C’est pareil ! Tout cela me fait penser à la situation politique de 1992. L’État était déliquescent, mais il existait encore, se faisait respecter et faisait respecter l’ordre. Je rappelle qu’à 1992 a succédé 1993. Certains devraient s’en inquiéter ! Je voterai tout à l’heure votre texte, monsieur le ministre, même s’il est sans objet ni intérêt !
Il me semble, monsieur le ministre, que vous avez la main qui tremble, sans doute parce que vous êtes pris en otage par vos amis, au premier rang desquels les écologistes, comme on le verra tout à l’heure. Au demeurant, j’ai écouté avec beaucoup d’intérêt M. Mamère, dont les propos étaient frappés au coin du bon sens. Vous êtes aussi pris en otage par les zadistes à cause desquels l’État est absent d’une bonne partie du territoire de la République !
Votre action de ministre présente selon moi deux lacunes. La première, c’est le respect de l’opposition. Nous nous adressons à vous de façon très policée. Il nous arrive bien sûr de formuler des critiques, car nous sommes les députés de l’opposition. Mais au-delà de cet hémicycle, dans la rue, le respect de l’ordre public manque. Compte tenu des images de ce qui s’est passé hier dans les rues de Paris, imaginez-vous un seul instant être à même d’obtenir un véritable succès lors de la coupe d’Europe de football ? Pour ma part, je ne m’y intéresse pas mais vous, même si vous n’êtes pas en charge des sports, vous devriez vous inquiéter ! ...
J’aimerais revenir sur le débat que vous avez eu avec mon collègue tout à l’heure au sujet de la dissolution de certains groupes, monsieur le ministre. Je fais partie de ceux qui estiment qu’elle ne sert strictement à rien. Dieu sait que j’ai vu, au cours de ma vie professionnelle, des groupes dissous renaître sous d’autres appellations, souvent plus violents encore. Vous disposez bien, aux termes de la loi du 20 novembre 2015 que vous avez fait voter, si mes souvenirs sont exacts, de la capacité de dissoudre les groupes qui troublent gravement l’ordre public, mais cela ne servira à rien.
Il n’est pas appliqué !
Monsieur le ministre, les dissolutions ne servent à rien !
Et les épidémies !
Ils le sont avec l’impôt des autres !
Je le considère défendu.
Avec la naturalisation à terme !
Je parle de réalisme, chers collègues, je parle d’économies sur un budget qui, je le répète, est financé par l’endettement et par l’impôt : tel est le sens de mon amendement, que je vous invite à voter.
Mon amendement tend à corriger une inégalité de traitement flagrante entre les Français, dont certains, établis à l’étranger, se trouvent dans le plus grand dénuement en matière de santé : après avoir fait appel à des organismes locaux bien entendu incompétents en la matière, et qui leur répondent de la manière que vous imaginez, ils se tournent, par exemple et notamment, vers la Caisse des Français de l’étranger, qui n’a que 392 000 euros à leur consacrer, soit mille fois moins que le budget de l’aide médicale d’État, destinée aux étrangers sur notre sol.Face à ce véritable scandale, je vous propose de réaliser des économies sur l’AME. ...
C’est bien normal !
Ma question ne valait pas seulement pour le terrorisme !
Madame la garde des sceaux ou monsieur le rapporteur pour avis, pouvez-vous nous préciser ce qu’il faut entendre par « procureur de la République territorialement compétent » ? Les faits sont commis à l’étranger par un fonctionnaire habilité. Le procureur territorialement compétent pourra-t-il être, par exemple, un procureur de province ?
Ne serait-ce pas plutôt un lanceur de fausses alertes ?
S’agissant des lanceurs d’alertes, je trouve que l’on commence à être imprudent à force de banaliser le système. Moi, je me dis qu’il y a certaines personnes à côté desquelles je n’aurais pas voulu habiter en 1940 ! Qu’est-ce qu’on est en train de créer au sein des services de renseignement, mes chers collègues ? Nous sommes un certain nombre ici à avoir, disons « vécu » avec ces services, éventuellement à avoir collaboré ou travaillé avec eux, et certains d’entre vous en sont les responsables. Nous sommes en train de créer, non pas un OVNI, mais ce que j’appelle un « ARNI », un agent de renseignement non identifié. Nous savons tous que, ...
Dans ce cas, il faut aussi la parité à la DGSE !
Raison de plus : le Conseil constitutionnel ne peut donc pas censurer !