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Commission des affaires européennes - Intervention le 15/11/2016

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Bernard Deflesselles, co-rapporteur

Bernard Deflesselles Il faut transformer l'essai et passer à l'acte. Pour cela il faut trouver le financement nécessaire et il faut réussir à modifier nos engagements pour rester sur une trajectoire nous conduisant à un réchauffement climatique limité à 2° C.

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Commission des affaires européennes - Intervention le 15/11/2016

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Bernard Deflesselles, co-rapporteur

Bernard Deflesselles On n'a pas assez salué les scientifiques, car c'est leur travail qui a permis d'identifier le réchauffement climatique. Cela fait vingt ans que le GIEC publie des rapports. Or le GIEC est un réseau de plusieurs centaines, voire de plus de mille experts (glaciologues et spécialités connexes) au niveau mondial. Ils peuvent certes se tromper ou réaliser des modèles erronés, mais on observe tout de même une tendance lourde. On peut donc plutôt se fier à des scientifiques plutôt qu'à des hurluberlus – je crois qu'il n'y a pas d'autre terme.Enfin, notre faiblesse est l'absence d'un accord juridiquement contraignant. Les feuilles de route engendrent des ...

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Commission des affaires européennes - Intervention le 15/11/2016

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Bernard Deflesselles, co-rapporteur

Bernard Deflesselles De l'an zéro à 1850, la courbe des températures mondiales est plate, à quelques perturbations près causées par des éruptions volcaniques, et à partir de 1850 la courbe augmente de façon exponentielle.

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Commission des affaires européennes - Intervention le 15/11/2016

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Bernard Deflesselles, co-rapporteur

Bernard Deflesselles La question porte sur la vérification des niveaux de parties par million – les fameuses PPM – de dioxyde de carbone dans ces carottes glaciaires, c'est-à-dire la trace de ce dioxyde de carbone. Le résultat est qu'au moment où nous parlons, nous trouvons des concentrations de dioxyde de carbone s'élevant actuellement à 400 particules par million dans la calotte glaciaire. À l'époque de la Révolution Industrielle, c'est-à-dire en 1850, ces concentrations étaient de l'ordre de 250 PPM. On voit donc très bien qu'en 150 ans, il y a eu lieu une accélération des émissions de CO2 concomitante du développement industriel, c'est-à-dire de la ...

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Commission des affaires européennes - Intervention le 15/11/2016

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Bernard Deflesselles, co-rapporteur

Bernard Deflesselles Sur ce sujet-là, nous avons vécu, Jérôme Lambert et moi-même une expérience intéressante il y a quelques années : dans le Nord de la Norvège, nous sommes allés voir les carottages de glace, invités par le gouvernement norvégien. Il s'agit d'une technique consistant à percer la calotte glaciaire et à en extraire des cheminées de glaces très hautes et de les analyser. Celle qui a été extraite devant nous datait d'il y a deux mille ans.

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Commission des affaires européennes - Intervention le 15/11/2016

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Bernard Deflesselles, co-rapporteur

Bernard Deflesselles Ainsi même des élus démocrates, faisant partie de la majorité d'Obama, votaient contre les textes. Il s'agit donc d'un enjeu transpartisan. En revanche, à la différence du Congrès, certains États réalisent des choses extraordinaires. La Californie est à l'avant-garde, avec une politique environnementale tout à fait comparable et même supérieure à la nôtre. L'Amérique est donc un peu partagée en deux, mais l'élection de Trump peut peser sur cet accord.

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Commission des affaires européennes - Intervention le 15/11/2016

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Bernard Deflesselles, co-rapporteur

Bernard Deflesselles Concernant les États-Unis et Trump en particulier, ce dernier, lors de sa campagne électorale, s'est tout d'abord très clairement rangé parmi les climato-sceptiques. Rappelons tout de même qu'une grande partie du Congrès américain partage cette position. Jérôme Lambert et moi-même nous sommes plusieurs fois déplacés au Congrès lors des dernières années. Nous y avons rencontré des sénateurs et des représentants, des démocrates et des républicains, et nous ne pouvons pas affirmer avoir constaté un engouement extraordinaire pour la lutte contre le dérèglement climatique, loin s'en faut. Or, il ne vous aura pas échappé qu'avec l'élection de Donald ...

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Commission des affaires européennes - Intervention le 15/11/2016

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Bernard Deflesselles, co-rapporteur

Bernard Deflesselles Il ne faut plus qu'il s'agisse d'une COP de transition mais d'une COP d'action. À mon sens, afin de considérer comme réussie la COP de Marrakech, il faut réaliser deux objectifs. Le premier consiste en la révision des feuilles de route des Etats, car est inséré dans l'Accord de Paris une clause de revoyure, tous les 5 ans, au cas où, comme nous venons de nous en apercevoir, l'addition des engagements de tous les Etats ne nous permet pas de rester sur une trajectoire nous menant à un réchauffement climatique limité à 2° C.Et cette clause nous permet de revisiter les feuilles de route des Etats aux alentours de 2023. Or l'idée de certains scientifiques et ...

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Commission des affaires européennes - Intervention le 15/11/2016

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Bernard Deflesselles, co-rapporteur

Bernard Deflesselles Les 16 ou 17 premières années de ce siècle correspondent aux 16 ou 17 années les plus chaudes depuis que l'on mesure la température mondiale, soit pratiquement depuis 1880. Il s'agit donc d'une tendance très lourde.

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Commission des affaires européennes - Intervention le 15/11/2016

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Bernard Deflesselles, co-rapporteur

Bernard Deflesselles Madame la Présidente, chers collègues, je vais tout d'abord vous présenter les fondements de l'Accord de Paris, issu de la COP21, qui constitue le socle de la négociation qui aura lieu lors de la COP22 à Marrakech.L'Accord de Paris est un accord de bonne facture. Un travail tout à fait remarquable a été effectué par la diplomatie française. Ces sommets se font sous l'égide des Nations Unies, mais le pays hôte dispose d'un rôle tout à fait particulier : il peut être très constructif ou décevant. Lors des huit dernières COP, certains pays étaient très actifs et ont fait basculer le cours de choses, tandis que d'autres malheureusement ne se sont pas ...

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Commission des affaires européennes - Intervention le 12/07/2016

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Bernard Deflesselles, co-rapporteur

Bernard Deflesselles La question du caractère concurrentiel d'Ariane 6, tout le monde la prend très au sérieux : il y a une logique industrielle de réduction des coûts, c'est un lanceur modulaire et évolutif je l'ai dit, l'analyse de marché et l'incertitude sur la réutilisation font de ce lanceur, pour les conditions de marché pour lesquels il a été défini, est pertinent. Mais il faut rester vigilants. Les acteurs le sont déjà, et nous demandons à l'Union européenne de participer aussi à cette « vigilance ».

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Commission des affaires européennes - Intervention le 12/07/2016

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Bernard Deflesselles, co-rapporteur

Bernard Deflesselles Nous avions commencé notre communication en novembre 2014, à la veille d'une échéance décisive sur le programme de lanceurs européens Ariane et Vega, en insistant sur l'importance des choix à opérer dans la politique spatiale européenne compte tenu des nouvelles réalités internationales et du déséquilibre entre la mise en place et l'utilisation des infrastructures spatiales.Ces propos conservent toute leur pertinence plus d'an an et demi après, alors que 2016 constitue une année cruciale pour l'Europe spatiale, avec la conjonction en fin d'année de plusieurs rendez-vous d'importance et la perspective d'adoption de documents structurants : la ...

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Commission des affaires européennes - Intervention le 15/06/2016

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Bernard Deflesselles, membre de la commission des affaires européennes de l'Assemblée nationale française

Bernard Deflesselles Je n'ai pas vocation à répondre à tout le monde, je ne suis pas le gourou du réchauffement climatique, mais je ferai quelques remarques.Nous nous réunissons dans la configuration du triangle de Weimar. C'est très bien, mais il ne s'agit que d'un petit triangle au sein d'une Union européenne qui, elle-même, ne représente que 10 % des émissions de CO2. Battons notre coulpe, mais pas trop fort non plus ! Ne mettons pas à mal la compétitivité de l'Europe en voulant toujours faire toujours plus. L'Europe s'est toujours montrée très volontariste, avec la règle des « 3 fois 20 », puis, maintenant, avec celle des « 40-27-27 ». Nous sommes pratiquement à la ...

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Commission des affaires européennes - Intervention le 15/06/2016

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Bernard Deflesselles, membre de la commission des affaires européennes de l'Assemblée nationale française

Bernard Deflesselles La COP21, opération de très grande envergure, qui s'est tenue à Paris, a frappé les esprits, et il faut en tirer les leçons : regarder les points positifs, nombreux, et les points qui posent problème – je ne dirai pas « négatifs » –, eux aussi nombreux.Le premier objectif était de faire en sorte de contenir le réchauffement climatique aux alentours de deux degrés. La communauté scientifique, en particulier le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), produit des rapports depuis plus de vingt ans. Or, dans son dernier rapport, le GIEC estime que, si nous ne faisons rien, la température pourra avoir augmenté ...

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Commission des affaires européennes - Intervention le 06/04/2016

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Bernard Deflesselles

Monsieur le président, j'ajouterai au portrait très flatteur que la présidente a dressé de vous que vous êtes né dans les Bouches-du-Rhône, ce qui fait que vous ne pouvez pas être tout à fait mauvais ! (Sourires).Plus sérieusement, ma première remarque est en lien avec un rapport sur la question du réchauffement climatique, que je porte depuis plusieurs années. Vous venez de nous dire que l'espace se mettait à la portée des scientifiques qui étudient le climat, et surtout des forces politiques qui doivent prendre des décisions. Vous nous dites que c'est par les satellites et la technologie que nous pourrons mesurer si les engagements de la COP21 sont ...

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Commission des affaires européennes - Intervention le 16/12/2015

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Bernard Deflesselles

Je voudrais poser une question connexe mais qui est au coeur de ces problématiques. Quid du plan Juncker ? Où en sommes-nous ?

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Commission des affaires européennes - Intervention le 24/11/2015

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Bernard Deflesselles, co-rapporteur

Bernard Deflesselles Je déplore que le fossé entre les pays développés et les pays en développement ne se soit pas comblé. Nous avons perdu notre crédibilité en faisant beaucoup de promesses non tenues, en matière de financement, de transferts de technologies qui ne fonctionnent pas, etc..Malheureusement, les grandes instances internationales comme le G7 et le G20 se sont réunies en juin s'agissant du G7 et il y a quelques semaines pour le G20, se sont pratiquement désintéressés de la question. Cela, alors même que les économies du G20 contribuent près de 80 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Ainsi, la déclaration finale du sommet du G20 d'Antalya ne ...

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Commission des affaires européennes - Intervention le 24/11/2015

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Bernard Deflesselles, co-rapporteur

Bernard Deflesselles L'Union européenne a arrêté sa position, en octobre 2014, qui prévoit un objectif contraignant de réduction des émissions de gaz à effet de serre de 40 % par rapport au niveau de 1990, un objectif contraignant fixant la part d'énergies renouvelables à 27 % à horizon 2030 et l'amélioration de l'efficacité énergétique d'au moins 27 %.Les États-Unis ne se sont quant à eux engagés qu'à réduire de 26 à 28 % leurs émissions de CO2, qui plus est avec 2005 comme année de référence ! L'année de référence de l'Union européenne est 1990. Ramené à aux bases de calcul des 40 % de réduction de l'Union européenne, l'engagement des États-Unis ne ...

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Commission des affaires européennes - Intervention le 24/11/2015

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Bernard Deflesselles, co-rapporteur

Bernard Deflesselles Cette évaluation à 62 milliards par l'OCDE fait tout de même débat. On sait qu'il y a une partie de recyclage de crédits, notamment via les agences de développement des pays : nul ne sait si ces 62 milliards sont effectivement au rendez-vous ! Les pays en développement continuent à dénoncer le fait qu'ils ne reçoivent pas grand-chose et que l'on est loin du compte. Je pense qu'ils ont raison et que nous devons les soutenir de ce point de vue. On nous annonce que la Banque de développement ajouterait 15 milliards de dollars, mais c'est un peu la chasuble qui cache la misère. La perspective d'une révision de l'accord tous les cinq ans est d'ailleurs un peu ...

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Commission des affaires européennes - Intervention le 24/11/2015

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Bernard Deflesselles, co-rapporteur

Bernard Deflesselles Des outils financiers avaient été mis en place par les Nations Unies, notamment le « Fast start » il y a quelques années. À la COP de Copenhague en 2009, l'engagement a été pris de débloquer 100 milliards de dollars par an en faveur du climat. Actuellement, le Fonds vert est pourvu de 10 milliards de dollars seulement. Il y a tout de même un point positif : le 5 novembre dernier, le conseil d'administration du Fonds vert a validé la participation du fonds, pour 168 millions de dollars, à huit projets d'atténuation et d'adaptation aux effets du réchauffement climatique au Bangladesh, aux Fidji, au Malawi, aux Maldives, au Pérou, au Sénégal, en Afrique ...

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