Je pense notamment aux avis budgétaires. En tout état de cause, le vice-président que je suis vous remercie pour la façon dont vous avez conduit cette commission pendant ces cinq ans.
Nous avons fait de belles choses, je ne me souvenais d'ailleurs pas que nous en avions fait autant !
Nous devons également vous remercier, Mme la présidente, pour la façon dont vous avez conduit nos débats et pour la vision que vous avez eue de l'organisation de cette commission. Les choses ont beaucoup évolué, je parle ici sous le contrôle d'un ancien en la personne de notre collègue Michel Voisin. Il est vrai que nous étions alors dans une conjoncture de défense complètement différente, mais vous avez apporté avec un esprit parfois éclairé, au-delà des contingences politiques, une vision qui honore cette commission et je souhaitais vous en remercier publiquement. Pourrions-nous disposer du bilan que vous avez présenté ? Cela pourrait être utile ...
Je sais les contraintes des familles, comme vous sûrement ; j'ai moi-même quatre enfants. On parle quand même de militaires.
Mon intervention prendra davantage la forme d'un commentaire que d'une question. Il ne faut pas à mon sens oublier de distinguer les problématiques selon les lieux. Concernant le logement par exemple, vous évoquez le cas de Toulon. Effectivement, le logement y est cher, mais la situation est différente en zone rurale.Lorsque vous évoquez la question des divorces, il me semble que votre rapport est un peu « bisounours ». On parle tout de même de gaillards, qui pour certains sont dans les forces spéciales. Il s'agit d'hommes et de femmes aguerris. Le divorce, je sais que c'est, c'est complexe, surtout pour celui qui reste seul, mais il y a des solutions qui ne ...
Monsieur le président, vous avez été, comme moi, élu sur votre nom, ce qui n'est pas tout à fait la même chose.
Si votre cursus sied à celui qui vous nomme avant son départ, cela confirme qu'il s'agit d'une nomination politique, ce qui me gêne un peu, voire me perturbe, vous l'avez compris. Vous imaginez bien que je ne serai pas de ceux qui voteront en votre faveur. Je serais même très marri que vous soyez in fine nommé à ce poste, Monsieur – j'ai la franchise de vous le dire en face. Vous avez été, dites-vous, parlementaire, mais vous l'avez été, pardonnez-moi, par la grâce d'une liste, à la proportionnelle, pour les Français de l'étranger, ce qui ne confère pas, selon moi, une notabilité de parlementaire.
Ne peut-on pas revenir sur cette nomination ? Est-elle irrévocable ?
Pour combien de temps êtes-vous nommé ?
D'autre part, vous avez été nommé à la Cour des comptes au tour extérieur, ce qui est bien, mais fait pâlir d'envie ceux qui ne sont pas nommés du tout. Si votre nomination aboutit, pensez-vous, objectivement, qu'il ne s'agit pas d'une nomination politique ? Et, si c'est une nomination politique, pourrez-vous observer la neutralité nécessaire à la tâche qui vous incombera ? Vous dites que vous reviendrez nous voir dans quelques mois, mais croyez-vous que vous serez encore là dans quelques mois ? Je ne suis d'ailleurs pas sûr que nous serons nous-mêmes tous là.
J'ai lu avec beaucoup d'attention votre curriculum vitae, et je le trouve éminemment politique. Vous avez été engagé dans des forces progressistes.
Dans la continuité de la question de mon collègue Philippe Vitel, pourriez-vous nous donner le coût total de Louvois et Source Solde ?
Non ! Pourquoi ?
Non, ce n’est pas vrai ! Cela ne se passe pas si bien que cela !
Mon intervention prendra davantage la forme d'un commentaire que d'une question. D'abord, je souhaiterais remercier nos collègues, car il s'agit sans doute là de l'un des derniers rapports d'information de notre commission pour cette législature, et s'il fait débat, c'est aussi car c'est l'un des plus intéressants. Je tiens par ailleurs à dire que dans la région Auvergne-Rhône-Alpes, le nucléaire est très présent, et le nucléaire militaire a été source d'avancées dans la filière civile, et facteur considérable de création d'emplois et d'innovation. On le doit à la vision du général de Gaulle de doter la France de l'arme nucléaire. Dans un monde ...
…mais franchement !
Non, cher collègue, vous ne vous situez pas sur le terrain de la stratégie. Vous défendez une vision du monde.Quoi qu’il en soit, nous vous suivrons, monsieur le ministre, sur cette affaire qui n’est pas anodine. On sait que, sur ce sujet, un quarteron de vieux généraux partage les vues de M. de Rugy,…
M. Candelier, soutenu par M. de Rugy, a ouvert un débat quasi philosophique depuis le début du mandat. Mais aujourd’hui, peut-on se permettre de réfléchir comme eux ? Le monde est si complexe ! Le résultat d’un scrutin récent, dans un pays que nous connaissons bien, n’aura-t-il pas des incidences dans le monde entier ?La position de la France à l’égard du nucléaire est restée constante depuis le général de Gaulle. Elle doit le demeurer. Je comprends la position de M. de Rugy, mais il appréhende ce débat de manière philosophique et nous, de manière réaliste.
Monsieur le ministre, je vais être obligé de vous donner satisfaction !