Comme l'a dit Mme Pires Beaune, dans un EPCI, certaines communes ne bénéficient pas de la solidarité. Dans l'EPCI dont dépend ma commune, qui a été créé en 2014 – la Guadeloupe était très en retard –, deux communes sont exsangues, elles sont incapables de payer leur contribution à la solidarité : c'est l'EPCI qui les aide et leur verse leur dotation. Certaines communes en Guadeloupe sont en difficulté, elles n'ont pas d'épargne nette et mettront plusieurs années à retrouver une situation financière saine. C'est un cri d'alarme. Ma commune se porte encore bien, mais nombreuses sont celles qui ne peuvent pas payer le service d'incendie et ...
Si on nous donnait le RSI comme en métropole, ce serait déjà une belle victoire ! Depuis 2008, je le réclame. Après moi, d'autres l'ont fait. Avant moi, un sénateur martiniquais l'avait réclamé pour les travailleurs indépendants, qui ne peuvent pas percevoir les allocations familiales s'ils ne paient pas les cotisations. Et cela, c'est d'une injustice flagrante !Il est vrai que l'on peut tout mettre dans « l'égalité réelle ». Mais si l'on obtenait au moins cela, ce serait une bonne chose.
En effet, tout n'est pas mauvais chez nous. L'an dernier, le lycée de Versailles, en Guadeloupe, était l'un des premiers de France. Nous avons de bons élèves et de bons enseignants. Il est vrai qu'il peut être problématique de confier une classe de maternelle à un enseignant venu de métropole qui ne maîtrise pas le créole ; l'apprentissage préalable du créole est important pour que les enfants puissent comprendre leurs enseignants. Cependant, les enfants créolophones – en Haïti par exemple – travaillent très bien à l'école sans toujours maîtriser le français, ni le créole anglais.La Commission adopte l'amendement AS34.La Commission ...
Certes, mais les aides attribuées au titre du fonds d'action sociale le sont sous condition de ressources.
Avez-vous vérifié, madame la rapporteure pour avis, si cette prise en charge existait déjà ? J'ai eu à connaître de cas où le rapatriement du corps était couvert.
Les jeunes ne boivent ni du rhum ni du champagne. Ils boivent de la bière, du vin blanc et de la Despé mélangée avec de l'essence sans plomb. Disons les choses franchement ! C'est vers dix-neuf ou vingt ans que les jeunes se mettent éventuellement à boire du rhum ; les enfants de classe de sixième ou de cinquième, eux, à qui l'on a donné un joint à fumer, consomment ces mélanges pour accompagner d'autres joints.
L'alcoolisme est en effet un problème important dans nos territoires, qui produisent d'ailleurs de l'alcool – du rhum. Cela dit, sans doute vaut-il mieux consommer du rhum que ces fameuses boissons faiblement alcoolisées que nous recevons, comme les « Despé » qui, une fois mélangées avec de l'essence et du vin, rendent à demi fou et entraînent à consommer d'autres produits comme le cannabis ou le crack. Voilà le véritable fléau !En attendant, la vente d'alcool, même en voiture ambulante, est interdite aux abords des écoles. Nos élèves, cependant, qui sont en grande majorité accoutumés à fumer dès la sixième, se rendent chez des ...
Cela fait longtemps qu'il est demandé aux écoles primaires de ne plus distribuer de boissons gazeuses comme les « Yékri » ni de biscuits et de les remplacer, le matin comme l'après-midi, par des fruits et des légumes. Ma commune offre même un fruit à la récréation, en lien avec l'éducation nationale et l'agence régionale de santé.
Les messages de prévention portent tout à la fois sur la consommation de sucre et sur celle de sel.
L'objectif de ce texte est l'égalité réelle – en matière sociale, culturelle, économique. En l'occurrence, j'estime que les enfants de nos écoles sont déjà sensibilisés à la question du sucre. Dans les collèges, par exemple, il est désormais interdit d'installer des distributeurs de sodas. Si nous voulons obtenir des avancées concrètes en faveur de l'égalité réelle, est-il opportun d'alourdir le texte en le truffant de dispositions déjà connues et adoptées ? Ne vaudrait-il pas mieux se concentrer sur certains amendements, concernant le régime social des indépendants (RSI) entre autres, qui pourraient aider concrètement nos employeurs ...
C'est un homme de culture.
En plus, j'associais le nom de Greg Germain au cinéma.
En voyant le nom de votre structure – Agence de promotion et de diffusion des cultures de l'outre-mer –, j'ai pensé qu'elle ne concernait que les Ultramarins qui sont ici. Ce n'est qu'en lisant votre documentation que j'ai compris qu'elle s'adressait aussi à ceux qui sont dans les territoires, et qu'elle permet des échanges.
Nous espérons que votre nouvelle orientation portera ses fruits.
C'est une bonne chose que vous puissiez inciter des partenaires, même des collectivités, à se joindre à vous. Il faut que vous puissiez participer, ne serait-ce qu'à hauteur de 5 000 euros.
Si vous n'apportez pas de moyens financiers, vous pouvez être le relais au niveau des ministères de l'outre-mer et de la culture.
Est-ce que vous accordez des subventions ?
Les transports coûtent cher.
Bien souvent ce sont les services culturels. Nous recevons les responsables de la FEMI, du centre culturel Sonis, de la salle Robert Loyson, tous ces gens qui font un travail très important pour la culture.
Quand ces gens-là viennent chez nous, les collectivités participent à leur accueil. Pour Terre de blues, on fait venir des gens d'Afrique. Les acteurs culturels sont déjà ouverts sur l'international avec l'aide de la région, du département, des collectivités.