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Résultats 1 à 20 sur 54 triés par date — trier par pertinence

Commission des affaires européennes - Intervention le 15/02/2017

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Jean-Philippe Nilor

Je tiens à féliciter la commissaire de la clarté de son propos. J'aimerais cependant en savoir davantage sur le problème de la mobilité dans les régions ultrapériphériques de l'Europe, qui présente des spécificités.Je songe d'abord à la formation : si les dispositifs Erasmus et Erasmus + sont théoriquement accessibles à nos jeunes, en réalité, le combat est bien plus difficile qu'il n'y paraît. Ne serait-il donc pas de bonne politique de favoriser dans un premier temps la mobilité au sein du bassin régional – pour la Martinique, dans le bassin de la Caraïbe ? De tels déplacements ne seraient-ils pas moins coûteux, mais tout aussi formateurs ...

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Commission des affaires sociales - Intervention le 26/09/2016

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Jean-Philippe Nilor

Il me semble au contraire, madame la rapporteure pour avis, que c'est vous qui caricaturez mes propos. Je dis simplement ceci : annoncer des chiffres sans une analyse préalable qui explique les causes du phénomène présente un danger en termes d'image. Les enseignants, par exemple, sont-ils qualifiés pour s'occuper d'enfants créolophones en classes de maternelle alors qu'ils ne parlent pas créole eux-mêmes ? N'occultons pas les causes profondes de la situation. À se contenter de dire que les taux d'illettrisme de l'outre-mer dépassent l'entendement, on peut certes choquer, mais on ne pose même pas le véritable problème. Voilà tout ce que je dis – et ...

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Commission des affaires sociales - Intervention le 26/09/2016

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Jean-Philippe Nilor

Je suis naturellement favorable aux actions de lutte contre l'illettrisme, mais gardons-nous de donner le sentiment qu'il existe chez nous un illettrisme généralisé. Attaquons-nous du moins aux causes profondes de ce phénomène, en particulier l'exclusion, dès l'école maternelle, de la langue créole et la mise au ban des enfants créolophones, qui provoque traumatismes et blocages et qui est source d'illettrisme. Je suis toujours gêné que l'on laisse imaginer qu'il nous manque un chromosome et que l'illettrisme galopant outre-mer est dû au fait que nous sommes moins brillants que les autres. En matière d'image et de communication, soyons prudents ; ...

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Commission des affaires sociales - Intervention le 26/09/2016

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Jean-Philippe Nilor

Nous avons déjà voté plusieurs amendements qui ne mangent pas de pain ; celui-ci ne fera pas davantage de mal, et je suis prêt à le voter.La Commission adopte l'amendement AS3.La Commission examine l'amendement AS4 de M. Stéphane Claireaux.

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Commission des affaires sociales - Intervention le 26/09/2016

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Jean-Philippe Nilor

Le problème se présente en effet pour les personnes en cas d'évacuation sanitaire, mais aussi pour celles qui se rendent en métropole dans le cadre d'une formation en mobilité : tout stagiaire parti avec une aide de l'Agence de l'outre-mer pour la mobilité qui décède en cours de formation n'est plus considéré comme un stagiaire rentrant au pays, et c'est à la famille qu'il appartient de couvrir les frais de rapatriement de la dépouille. Il me semble que nous pourrions associer tous ces cas de figure dans le même amendement.

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Commission des affaires sociales - Intervention le 26/09/2016

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Jean-Philippe Nilor

La formulation de cet amendement me semble illustrer parfaitement les acrobaties auxquelles Mme la rapporteure a dû se plier pour ne pas trop choquer Bercy. Cela étant, on aura beau intégrer des volets dans les documents, il faudra bien, pour être crédible et efficace, passer au tiroir-caisse. On peut aussi se contenter de demander des rapports pour éviter le couperet de l'article 40, mais il arrivera un moment où l'on ne pourra plus fuir la réalité. Nous sommes en fin de législature et ne pouvons plus guère gagner du temps.La Commission adopte l'amendement AS28.Elle examine ensuite l'amendement AS19 de la rapporteure pour avis.

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Commission des affaires sociales - Intervention le 26/09/2016

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Jean-Philippe Nilor

Cet amendement me pose un problème : il stigmatise le rhum. Cette boisson n'est pourtant pas la seule à faire des dégâts : les bières, dans leurs emballages toujours plus attirants, en font davantage, le whisky est consommé partout et nous détenons le record du monde de la consommation de champagne. Stigmatiser la seule production locale revient en quelque sorte à se tirer une balle dans le pied, même si je partage l'objectif de l'amendement.

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Commission des affaires sociales - Intervention le 26/09/2016

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Jean-Philippe Nilor

Je suis parfaitement d'accord avec votre argumentation, madame la présidente. Pourquoi donc se priver de poser une pierre un peu plus grosse ? Ce qui est vrai de l'alcoolisme l'est également de la malbouffe qui pose elle aussi des problèmes de santé publique majeurs.

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Commission des affaires sociales - Intervention le 26/09/2016

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Jean-Philippe Nilor

L'amendement de la rapporteure pour avis ne peut pas faire de mal. L'alcool est un problème grave, surtout dans nos territoires lorsqu'il touche des enfants, mais cet argument ne suffit pas : l'obésité, l'hypertension, le diabète sont aussi des problèmes graves qui gangrènent notre société. Dans ces conditions et si la rapporteure refuse d'accepter ma suggestion d'étendre le champ de son amendement, j'espère recueillir son avis favorable si, en séance, je présente cet amendement dans les mêmes termes concernant la restauration rapide et la « malbouffe ».

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Commission des affaires sociales - Intervention le 26/09/2016

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Jean-Philippe Nilor

Là encore, cet amendement va dans le bon sens, mais pourquoi ne pas y intégrer la publicité en faveur des chaînes de restauration rapide ? À quoi sert en effet d'interdire la publicité pour les boissons alcooliques si l'on permet à Quick, à McDonald's et à d'autres chaînes de s'installer face aux collèges ?

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Commission des affaires sociales - Intervention le 26/09/2016

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Jean-Philippe Nilor

Je suis tout à fait d'accord avec la remarque de M. Lurel – comme quoi rien n'est impossible. En revanche, je ne comprends pas pourquoi la mesure ne concerne que les élèves du cours élémentaire. Mieux vaudrait qu'elle s'applique dès le cours préparatoire, voire l'école maternelle, mais pas uniquement, car il ne faut pas se contenter d'un affichage ponctuel sans suivi tout au long de la scolarité – ce serait prêcher dans le désert. Il me semble qu'il faut être plus ambitieux et dépasser le cadre d'une seule section.

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Commission des affaires sociales - Intervention le 26/09/2016

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Jean-Philippe Nilor

Je le regrette aussi, madame la présidente, mais les ayant rédigés en Martinique, je n'ai pas pu, à quelques minutes près, les entrer dans l'application ELOI à temps. Soyez certaine qu'il n'était pas dans mon intention de réserver mes amendements pour la séance, comme certains ont l'habitude de le faire par stratégie. De ce point de vue, sans doute faudrait-il réfléchir aux conditions de travail des parlementaires qui se trouvent sur nos territoires.

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Commission des affaires sociales - Intervention le 26/09/2016

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Jean-Philippe Nilor

Je ne rejette rien en bloc, madame la rapporteure pour avis, et je n'ai aucun mépris pour le travail des uns et des autres. Je suis prêt à m'associer à vos travaux, dont je sais que vous les conduisez dans des conditions délicates. Permettez simplement que j'aie un regard différent – car la différence est source d'enrichissement.On nous parle de plans de convergence et de politiques qui mettront entre dix et vingt ans pour produire leurs résultats et réduire significativement les écarts – étant entendu que la réduction d'un écart n'est jamais synonyme d'égalité, si tant est que l'égalité soit l'objectif à atteindre à tout prix. Dix à ...

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Commission des affaires sociales - Intervention le 26/09/2016

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Jean-Philippe Nilor

Permettez-moi de donner brièvement mon point de vue général : ce texte est décevant. Le ton même qu'a employé Mme la rapporteure pour avis dans son intervention montre bien qu'il existe entre l'ambition affichée et les moyens qui sont concrètement mobilisés un écart – puisque c'est précisément de réduction des écarts qu'il est question dans ce projet de loi – que nos débats ne pourront combler.Nous sommes loin, en effet, d'un changement de paradigme. Le texte repose sur une vision délibérément assimilationniste, clairement formulée dès l'article 1er : « Dans un objectif d'égalité réelle, la réduction des écarts de développement que ...

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Commission des affaires sociales - Intervention le 13/07/2016

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Jean-Philippe Nilor

Je veux bien qu'il n'y ait pas de spécificité des RUP françaises, mais le statut des RUP européennes ne fait aucun doute : l'Europe reconnaît que les régions ultrapériphériques ont des difficultés spécifiques et subissent des blocages de développement liés à l'ultrapériphérie. Je ne cherche pas du tout à me démarquer des autres régions ultrapériphériques européennes.Les problèmes que nous rencontrons sont bien réels et, un peu partout sur nos territoires, nous sommes au bord de l'explosion sociale. L'indivisibilité de la République se traduit par une injustice profonde, car elle ne permet pas de mener des politiques publiques intelligentes ...

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Commission des affaires sociales - Intervention le 13/07/2016

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Jean-Philippe Nilor

Les régions ultrapériphériques bénéficient d'un statut spécifique, qui atteste bel et bien de leur différence. C'est non seulement leur éloignement géographique, mais aussi leurs handicaps et leur situation spécifique qui sont ainsi reconnus, et cela par les instances européennes elles-mêmes. Ne soyons pas plus stricts que l'Europe ! La législation européenne est beaucoup plus ouverte que ce que vous dites, et je répète que l'article 349 du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne permet un traitement spécifique des RUP.Bien sûr, le problème des travailleurs détachés touche toutes les régions. Cependant, lorsque, à la Martinique, où ...

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Commission des affaires sociales - Intervention le 13/07/2016

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Jean-Philippe Nilor

L'Union européenne compte actuellement neuf régions ultrapériphériques (RUP) dont six françaises : la Guadeloupe, la Martinique, La Réunion, Mayotte, Saint-Martin et la Guyane. Toutes sont soumises aux politiques communes.Ces régions souffrent d'un réel blocage de développement qui peine à se résorber malgré les fonds de soutien et de nombreux programmes européens dont elles ont pu bénéficier au nom de la politique de cohésion. Elles sont fortement impactées par le chômage – le taux de chômage des jeunes de moins de vingt-cinq ans est de 65 % à la Martinique. Le niveau de vie y est aussi particulièrement dégradé : le PIB moyen par habitant ...

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Commission des affaires sociales - Intervention le 01/06/2016

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Jean-Philippe Nilor

Le groupe GDR accueille de manière positive votre nomination imminente. Je souhaite que vous disposiez de moyens à la hauteur de vos ambitions, que vous ne soyez pas contraint de solliciter des moyens quasi exclusivement privés, mais que l'État s'engage pleinement, au-delà des discours, dans ce combat majeur de la lutte contre le cancer.En tant que député de la Martinique, je voudrais vous entretenir de la situation des cancers dans mon département, et plus généralement dans les territoires d'outre-mer. En Martinique, le cancer est la deuxième cause de mortalité, et au cours des dix dernières années a été observée une hausse significative de l'incidence ...

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Commission des affaires sociales - Intervention le 08/07/2015

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Jean-Philippe Nilor

Les plans Hôpital 2007 et Hôpital 2012 se sont traduits par un emballement de la dette hospitalière, celle-ci progressant à un rythme pouvant atteindre 20 % par an, et triplant sur une période de dix ans. Les pouvoirs publics en portent la responsabilité au premier chef : ils ont privilégié le levier de la dette pour financer un plus grand nombre d'opérations sans l'assortir de procédures rigoureuses, tout en allégeant les contrôles sur la nature et le montant des emprunts souscrits.Le pari de la dette reposait sur la capacité des établissements, aidés par des dotations spécifiques de l'assurance maladie et par la nouvelle tarification à l'activité, à ...

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