On n’en a pas envie !
Et pourquoi ne pas rétablir la peine de mort, tant que vous y êtes ?
C’est la République !
Moyennement républicaine !
Peut-on compter sur les Anglais ?
Michel Vauzelle, rapporteur de la commission des affaires étrangères
Michel Vauzelle Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, l’accord du 5 août sur la cessation du contratMistral présente trois types d’enjeux, que M. le ministre vient d’indiquer à l’instant : un enjeu politique, qui est le plus important, un enjeu budgétaire, enfin un enjeu économique pour les entreprises concernées.La dimension politique du dossier est primordiale. La décision de cessation du contrat est avant tout une décision politique ce qui, à mes yeux, suffit dans ce dossier. La primauté du politique a été affirmée dès le début dans cette affaire. Le président de DCNS, Hervé Guillou, nous l’a rappelé au cours de son audition : le ...
Monsieur le président, monsieur le secrétaire d’État, madame la présidente de la commission des affaires étrangères, monsieur le rapporteur, mes chers collègues, à l’heure où la France commémore avec émotion la victoire de la Résistance et la Libération, nous devons nous prononcer sur un accord entre la République et le gouvernement des États-Unis.Répétons-le – surtout après avoir entendu des propos qui risqueraient de nous faire oublier l’essentiel : l’année 2015 marque le soixante-dixième anniversaire de la libération des camps de concentration et d’extermination, symboles d’une barbarie sans nom. Ce souvenir, nous l’exaltons lorsque ...
…ne peut être soutenu, hélas, par le Parlement français, parce que nous n’en avons pas les moyens. Nous restons donc cois, en une année où les présidents des deux pays se rendront visite réciproquement.Il y a aussi la diplomatie participative, écho de la démocratie participative. Merci, monsieur le ministre, de reconnaître et de soutenir l’action des collectivités territoriales, mais une coordination et une analyse de leurs moyens, qui sont bien faibles, me semblent s’imposer pour savoir si on ne peut pas faire beaucoup plus pour des coopérations plus fortes.Dans ces réunions entre élus locaux, on ne discute pas des problèmes qui fâchent – je pense ...
Un exemple entre cent, sur le manque de possibilités d’action des parlementaires : le rapprochement souhaité par les présidents mexicain et français, pour réparer les dégâts causés dans nos relations par le président Sarkozy…
Je vous dirai d’emblée que je soutiens avec beaucoup de plaisir et de joie votre projet de loi qui me paraît excellent : il va dans le bon sens et nous souhaitions un tel texte depuis longtemps.Je profiterai de l’occasion qui m’est donnée pour vous parler des moyens, qu’une démocratie comme la nôtre devrait renforcer.Se pose d’abord le problème d’un certain manque de lisibilité de la politique étrangère du Gouvernement. Celle-ci est conduite par l’État, certes, mais sa lisibilité pâtit de ce que chaque ministère a sa propre politique étrangère. Je pense par exemple à ce que j’ai découvert en examinant le rôle joué, pour contrarier ce ...
Monsieur le président, monsieur le ministre, monsieur le rapporteur, mon propos sera extrêmement bref. C’est un témoignage de gratitude envers le Gouvernement que je veux apporter ici en ma double qualité de député et, puisque nous avons encore le malheur de supporter le cumul des mandats pendant quelque temps, de président de région. Mais je ne pensais pas parler après la révélation que vient de nous faire Paul Giacobbi de sa création in pectore par le pape François comme cardinal, et je voulais être le premier à le saluer en sa qualité d’Éminence. Il est vrai que le rouge vous va bien, cher Paul.Monsieur le président de la commission d’enquête, je ...
Et Arles, alors ?
Pourquoi pas la Lituanie tant que vous y êtes !
Michel Vauzelle, rapporteur de la commission des affaires étrangères
Michel Vauzelle Enfin, on peut se poser la question cruciale de savoir si l'Afghanistan parviendra à surmonter le départ de la coalition en 2014. Peut-on espérer que l'Afghanistan réussira à progresser vers une relative normalité et à s'éloigner du modèle du narco-État vers lequel il a tant dérivé ?La réponse à ces questions dépend beaucoup de l'Afghanistan, mais aussi de son voisin le Pakistan, qui ne doit plus être un manipulateur, mais désormais saisir la chance historique de devenir un facilitateur et de contribuer à la stabilisation et à la pacification de la région dans son propre intérêt.En dépit de ces doutes sur l'avenir, la commission des affaires ...
Michel Vauzelle, rapporteur de la commission des affaires étrangères
Michel Vauzelle En matière de culture et d'archéologie, le traité souligne la nécessité de faciliter les activités de l'Institut français d'Afghanistan – qui joue un grand rôle pour le prestige de notre pays, non seulement en Afghanistan, mais dans le monde – et de la Délégation archéologique française en Afghanistan, fondée, elle aussi, en 1922 par le biais d'emphytéoses d'une durée de quatre-vingt-dix-neuf ans.L'administration et l'État de droit forment le septième secteur de coopération cité par le traité. Les coopérations menées jusqu'à ce jour par la France seront maintenues. C'est notamment le cas s'agissant du parlement afghan. Depuis 2004, ce ...
Michel Vauzelle, rapporteur de la commission des affaires étrangères
Michel Vauzelle Le troisième secteur couvert par le traité franco-afghan est l'agriculture. Jusqu'à présent, ce secteur a été le principal bénéficiaire de l'aide bilatérale apportée par la France, qui est elle-même une nation de grand savoir en matière agricole.Afin de poursuivre cette coopération, il est notamment envisagé d'aider l'Afghanistan à créer un réseau de lycées techniques agricoles et de mettre en place un plan d'aide à la création de coopératives agricoles.La santé est le quatrième domaine couvert par le traité d'amitié. Les objectifs sont ambitieux. Ils visent à aider l'Afghanistan à sortir de la situation sanitaire médiévale dont souffre son ...