L'ensemble des responsables politiques admettent qu'il faut décentraliser la formation professionnelle et la confier aux régions mais, dès qu'ils sont au pouvoir, ils recentralisent l'ensemble du dispositif ; je pense en particulier à M. Wauquiez, qui a agi ainsi sous la précédente législature. On peut se poser la même question aujourd'hui. De fait, et c'est normal, les régions assurent l'essentiel du financement de l'AFPA, l'intervention de l'État étant bien moindre, quoique supérieure aux ressources issues du marché privé – il est vrai, cependant, qu'il n'est pas dans la culture de l'AFPA de conquérir des parts de marché.Dès lors que, comme vous ...
Avec mes collègues, je voterai donc cette proposition de loi.
Quel environnement affectif, nécessaire à la construction de sa personnalité ?Alors je dis oui à la prévention de l’IVG, qui n’est jamais un acte banal, par la contraception ! Oui, à la liberté d’opinion ! Mais non à des organisations sournoises représentant dans les faits une entrave à l’application de la loi !
Pourquoi voulez-vous les remplacer ? Je voudrai aussi insister sur un autre aspect dont on parle peu : la notion d’enfant désiré. Peut-on imaginer la relation mère-enfant ou couple-enfant après la naissance d’un enfant qui n’a pas été désiré et qui, d’une certaine manière, a été imposé. Quel accueil dans la vie pour ce futur adulte ?
…, notamment le corps médical et les personnels paramédicaux habilités à cet effet.
Ce choix peut être difficile, ambivalent, mais il relève de la personne : il peut être éclairé par ceux qui sont habilités à le faire,…
Décider ou accepter une grossesse, comme ne pas l’accepter, relève du choix personnel.
C’est du Zola au XXIe siècle ! Pis encore, par leur aspect inquisiteur, ces solutions sont dignes du Moyen Âge.
Des alternatives à l’IVG sont prévues par des sites : il s’agit – écoutez bien, chers collègues – d’aides financières temporaires, d’un hébergement en centre maternel, de l’accouchement sous X, et, dans le cas où l’enfant à naître n’est pas viable, de soins palliatifs en maternité pour accompagner le décès de l’enfant à la naissance. C’est ce que j’ai lu, ce matin encore, sur les sites internet.
…le législateur, ne vous en déplaise, se doit cependant d’intervenir si ce qui est devenu un droit est menacé, même de manière insidieuse, par des organisations, quelles qu’elles soient.
Ce contexte objectif nécessite donc la plus grande vigilance et la plus grande clarté dans les intentions. Cela vous gêne, mais c’est la réalité.Sans nier le droit d’expression et le respect que l’on doit aux convictions de chacun,…
…demandant des éclaircissements, rejoint qu’il a été par des groupes anti-IVG connus et, pour certains, convaincus et actifs.
Le contexte factuel n’est pas celui de 1993, où le gouvernement de l’époque avait légiféré contre les actions des commandos bloquant l’accès des centres d’IVG. Ces actions prennent aujourd’hui une forme nouvelle, concrétisée par des groupes de pression anti-IVG utilisant des sites internet connus, ou des plates-formes téléphoniques s’apparentant à des sites de propagande anti-IVG, l’information étant un prétexte à la dissuasion.Un autre élément de contexte récent concerne la primaire de la droite et du centre : certains des candidats – non des moindres – ont émis des doutes sur les intentions de François Fillon concernant l’IVG
Monsieur le président, madame la ministre, madame la présidente de la commission, madame la rapporteure, quarante-deux ans après la promulgation de la loi Veil, nous voilà, au XXIe siècle, obligés de légiférer à nouveau, sur l’extension du délit d’entrave à l’interruption volontaire de grossesse. Malheureusement, ce ne sera certainement pas la dernière fois.
Mon cher collègue du centre, dans le cadre de votre primaire, certains posent des questions très précises sur la position de M. François Fillon concernant l'IVG, et ce ne sont pas des parlementaires de notre groupe. Vous ne pouvez pas nier cette réalité, sur laquelle nous ne surfons pas du tout. Simone Veil a, en effet, été très courageuse et elle reste pour nous une référence. Nous constatons néanmoins que ce droit est remis en cause. Nous n'en sommes pas étonnés : il sera toujours remis en cause. Il est normal que nous réagissions. Ce qui s'est passé ce matin est inadmissible. Vous n'étiez pas là. Il y a une cohérence : vous êtes à la fois à droite et ...
Le budget de la mission « Travail et emploi » pour 2017 est en cohérence avec la politique menée depuis quatre ans, qui se caractérise par une réelle volonté de lutter contre cette spécificité française, le chômage, que, jusqu'à présent, les gouvernements successifs n'ont pas réussi à juguler, quoi qu'en disent certains.Le chômage, ce n'est pas seulement une courbe, ce sont aussi des réformes structurelles, qui concernent les entreprises, les salariés, mais aussi le service public de l'emploi sous toutes ses formes – sans doute trop nombreuses.Si l'on peut se féliciter que, pour la première fois, des réformes cohérentes aient été engagées ...
Vos propos, chers collègues de l'opposition n'ont rien pour nous surprendre. Certes, il est difficile de faire des réformes en France. Vous en ferez peut-être l'expérience – bien que ce ne soit pas ce que je souhaite. Mais il suffit de se reporter aux discours de vos candidats nombreux et potentiels pour comprendre que, s'ils n'ont pas l'intention de recourir à l'article de la Constitution que vous dénoncez, ils prévoient de légiférer par ordonnances !Honnêtement, ce débat méritait mieux que des postures, que l'on ne trouve d'ailleurs pas seulement chez vous, et qui contribuent à l'incompréhension de nos citoyens. Ce n'est pas une loi parfaite, mais elle ...
Je ne suis pas d'accord !
Si les contrats de professionnalisation ne marchent pas, c'est pour une raison très pratique : ils sont financés par l'État, tandis que les contrats d'apprentissage sont financés par les régions. Je ne pense pas que les uns et les autres soient réellement en concurrence.Par ailleurs, il me semble discutable de catégoriser les gens en fonction de leur âge : les jeunes auraient droit à un contrat de qualification, les plus de quarante-cinq ans, on les occupe… Cela ne me paraîtrait pas très normal ni très éthique.
Il s'agit encore de faire travailler des enfants de quatorze ans : je ne suis pas d'accord avec ça !