Interventions sur "généraliste"

3 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGérard Sebaoun :

... volonté d’y poser ses valises, voire d’y faire sa vie, pour un professionnel de santé dont les exigences rejoignent aujourd’hui celles de la population. Cette réalité touche des territoires ruraux mais aussi des territoires urbains ou périurbains dans lesquels existe une suractivité contrainte de médecins souvent vieillissants ou bien lorsqu’il faut plus de vingt minutes pour se rendre chez son généraliste, ou encore lorsque le territoire est marqué par un vieillissement important de la population. J’y adjoins volontiers une question sensible, celle du délai raisonnable pour obtenir l’accès à un médecin – en dehors de l’urgence, bien sûr. Je ne sais pas comment répondre à cette question, mais la poser nous oblige à prendre en compte deux exigences : la délégation de tâches, qui devra prospérer, ai...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGérard Sebaoun :

...nt une hausse de 478 places, qui sont les bienvenues. On mesure pleinement les conséquences de ce yo-yo sur la situation actuelle. Si la hausse du numerus clausus visait à rééquilibrer la démographie dans la perspective des nombreux départs des médecins issus des promotions des années 1970, ce système a aujourd’hui montré ses limites. Lorsque l’on se penche sur l’évolution du nombre de médecins généralistes, on constate que, dans les années 1990, le nombre de ceux qui s’installaient en médecine libérale était plutôt constant, oscillant entre 2 100 et 2 600. Ensuite, le numerus clausus aidant, le nombre d’installations a malheureusement décru régulièrement pour stagner aux environs de 1 000 par an entre 2004 et 2006. Notre système de formation aura mis plus de trente ans à se réformer, à se moderni...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Door :

...lausus, l’internat régional, les stages, la télémédecine… Par contre, l’article 6 et les suivants ne sont pas compatibles, je le dis et je le répète en tant que porte-parole de mon groupe sur ce texte, avec le programme et les propositions du groupe Les Républicains dans sa très grande majorité. Pour notre part, nous sanctuarisons la liberté d’installation pour la médecine libérale, qu’elle soit généraliste ou spécialiste. C’est d’ailleurs la position que je défendrai dans quarante-huit heures, madame la ministre, devant le congrès national de l’ISNI, l’Intersyndicat national des internes, à Poitiers, où l’on m’a demandé de venir. Il y aura donc des débats au sein de ce congrès des étudiants internes. C’est pour cette seule raison que nous ne pourrons voter le texte proposé par nos amis de l’UDI. J...