Interventions sur "médicale"

5 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGérard Sebaoun :

...ger d’un an en simplifiant les procédures, en l’étendant à tout le territoire et en prévoyant son financement. Je connais l’intérêt pour les patients et le retour sur investissement pour la Sécurité sociale du suivi des insuffisants cardiaques – un exemple parmi d’autres. Vous avez donc devant vous un partisan convaincu de la télémédecine bien conduite. J’en viens à la question de la démographie médicale, question qui oscille toujours entre la critique du manque et la crainte de la pléthore. L’analyse démographique ne saurait être cantonnée à une seule donnée numérique globale, et les chiffres montrent que nous ne sommes pas moins bien pourvus en nombre de médecins, apparemment en tout cas, que nos voisins des pays développés de l’OCDE. Vous proposez, à l’alinéa 2 de l’article 7 l’institution d’...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGérard Sebaoun :

...accessible à tous les étudiants pendant leur deuxième cycle, ce qui n’alla pas sans réticences dans les services où le mandarinat était roi et il fallut beaucoup de courage pour faire une place à des étudiants ignorés lorsqu’ils n’étaient pas nommés au concours. Cette démocratisation de la médecine à partir de 1968 a vu le nombre de nouveaux inscrits en première année du premier cycle des études médicales – la PCEM1 – augmenter jusqu’à 40 000 en 1976-1977, redoublants compris. L’instauration du numerus clausus dès 1971, basé sur les capacités de formation des centres hospitaliers universitaires, et non sur les besoins en médecins, était censée réguler ces flux en fixant le nombre de places disponibles en seconde année d’études médicales et odontologiques. En 1977, ce système sera appliqué à la ma...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier, rapporteur de la commission des affaires sociales :

...op long. Sachez seulement, mes chers collègues, que ce sujet reviendra. Je remercie d’ailleurs Catherine Lemorton de l’avoir dit avec ses mots. Nous sommes tous en situation de responsabilité. Et si jamais une alternance politique se produit l’année prochaine, je vous prédis une chose : il n’y aura pas de mots assez durs, assez forts, pour dénoncer l’impuissance publique face à la désertification médicale.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier, rapporteur de la commission des affaires sociales :

...ui a été dit ce matin sera conservé dans les archives de notre Parlement. Aussi, nous pourrons remettre chacun en face de ses responsabilités. J’ai voulu, modestement, essayer d’avancer. Je terminerai, madame la ministre, en me référant à l’un de vos propos que je veux bien reprendre à mon compte : moi, j’ai fait confiance à la jeunesse, aux hommes et aux femmes qui veulent embrasser la carrière médicale. Il faut en effet les écouter. Vous le faites, je m’y emploie aussi, tout comme d’autres ici. Reste cependant une chose : la médecine libérale – nul ne pourra le contester quand neuf médecins sur dix ne s’installent plus en milieu libéral après leur formation – est extrêmement fragilisée dans notre pays. Il faut donc accompagner cette mutation, être attentif aux souhaits des médecins et à leurs ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrancis Vercamer :

...; et ce scandale sanitaire s’amplifie d’année en année. Bien sûr, on peut fermer les yeux, on peut considérer que ce problème peut être remis à demain. Mais le problème existe depuis tant d’années ! Comme le rapporteur le faisait remarquer, notre société vit dans un paradoxe assez extraordinaire : on ne veut pas prendre de dispositions concernant le prescripteur, mais toutes les professions paramédicales ou pharmaceutiques qui dépendent de ce prescripteur sont soumises à des obligations de s’installer dans les territoires où il n’y a plus de médecins. On les renvoie à des métiers qui disparaissent, on les cantonne dans des territoires où, malheureusement, il n’y a plus de prescripteur pour leur donner l’activité à laquelle elles aspirent. Pour ma part, madame la ministre, je considère que cette...