Interventions sur "classe"

49 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaIsabelle Le Callennec :

...avenir professeur. Je vous l'ai déjà posée hier, monsieur le ministre, mais je n'ai toujours pas de réponse. Vous avez fait des déclarations sur ce sujet, mais je voudrais que vous indiquiez clairement l'impact financier de cette mesure. Enfin, permettez-moi de vous faire remarquer que ce qui importe aux familles, aux enseignants et aux chefs d'établissement, c'est d'abord l'encadrement dans les classes et le problème des classes surchargées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaIsabelle Le Callennec :

...mbien il y aura, à l'avenir, de professeurs devant les élèves. Un gros effort a été fait pour qu'un maximum d'enseignants soient désormais devant les élèves, et plus « dans les bureaux ». Ce que je veux savoir, c'est le nombre de professeurs qui seront effectivement devant les élèves, car ce que nous demandent les parents, les familles et les enseignants, c'est surtout de travailler à alléger les classes.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-George Buffet :

...agit du pilier de l'éducation nationale, pour ensuite, amendement de suppression après amendement de suppression, refuser les moyens qui sont nécessaires pour accueillir les enfants de moins de trois ans, pour permettre la formation des maîtres ou pour former des maîtres surnuméraires. C'est complètement illogique ! On ne peut pas donner la priorité au premier degré si l'on ne met pas devant les classes, des maîtres formés en nombre suffisant. Il ne faut pas avoir un discours de façade et ensuite vouloir supprimer, par voie d'amendements, tous les moyens de l'éducation nationale.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Durand, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

Dans l'esprit de ce que vient de répondre le ministre à l'amendement précédent, je relève que cet amendement tend à supprimer les crédits grâce auxquels il y aura plus de maîtres que de classes. Tout le monde s'est pourtant dit d'accord avec cette disposition, parce qu'elle est essentielle pour personnaliser la pédagogie. Nous avons eu hier, à votre initiative, un long et intéressant débat sur les termes « tous » et « chacun ». Si vous souhaitez personnaliser l'école, il faut qu'il y ait plus de maîtres que de classes, ce qui requiert des moyens. Soyez donc cohérents. Pour vous y aide...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnie Genevard :

...e vous nous accusez d'être en contradiction avec nous-mêmes, je tiens à vous dire qu'il existe une forme de distorsion entre vos propos donnant la priorité au primaire et aux zones fragiles, et la réalité de la situation telle que nous l'observons dans nos territoires. Cela a été rappelé par des députés de votre majorité lors de la discussion générale. Je connais plusieurs lieux dans lesquels des classes ont été supprimées alors qu'il y a quelques années, avec le même effectif, elles étaient maintenues. Vous avez donc tort d'essayer de nous piéger sur cette affaire, car, à ce petit jeu-là, vous pourriez bien vous retrouver piégé à votre tour. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Durand, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

Cet amendement tend à renforcer le dispositif créant plus de maîtres que de classes, et les 7 000 postes qui y sont alloués. Une politique doit se mettre en place pour venir en aide aux élèves. Le dispositif des RASED existant actuellement ne doit pas être remis en cause, même s'il faut évidemment réfléchir à une évolution pour le rendre encore plus efficace dans le cadre du « plus de maîtres que de classes. » Cet amendement de précision réaffirme également notre volonté de d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Reiss :

Je suis tout de même surpris de la réécriture de cet alinéa 40. La rédaction initiale était la suivante : « Il est prévu une évolution des pratiques pédagogiques, ce que nous souhaitons via notamment, l'objectif du plus de maîtres que de classes. » Une mention du nombre de postes figurait à la suite. Maintenant, l'alinéa commence par la mention de 7 000 postes nouveaux. Cela prouve bien que la majorité propose des réponses quantitatives à tous les problèmes de l'école. Cette nouvelle rédaction n'est pas neutre. De plus, cet alinéa ne mentionne pas que les 5 000 postes de RASED qui ont été supprimés précédemment seront recréées. On sen...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlain Marc :

... exercent en RASED. Leur compétence, qui jusqu'à présent s'adressait à quelques élèves en difficulté, pourrait être démultipliée si l'on en faisait de véritables conseillers pédagogiques pour résoudre les difficultés des élèves. Surtout, il serait ainsi possible de démultiplier leurs compétences, en leur confiant les protocoles de remédiation qu'effectueraient les enseignants eux-mêmes dans leurs classes. Ainsi, nous toucherions beaucoup plus d'enfants qu'avec votre méthode, qui consiste à répondre uniquement par une quantité supplémentaire de maîtres, sans évaluation de ce qui s'est passé. Vous présupposez que les RASED sont extrêmement efficaces, ce qu'aucune étude n'a jamais démontré.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBarbara Pompili :

Je souhaite apporter mon soutien à la réhabilitation des RASED. On a voulu remplacer ces réseaux par l'aide personnalisée, mais l'on voit bien que cela n'a pas du tout le même impact sur les élèves, ni la même réussite. L'aide apportée par les RASED va bien au-delà des compétences cognitives, elle porte aussi sur le relationnel, l'intégration dans la classe. Vous avez supprimé un tiers des postes et énormément de moyens, et l'on a vu des parents et même des enseignants être très déstabilisés par la remise en cause de ce dispositif qui les aidait énormément, ainsi que les élèves. Nous nous félicitons que l'on reparte dans la bonne direction pour les RASED. Ce n'est pas qu'une question de chiffres, mais cela compte quand même.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

Pas du tout. Venons-en à l'amendement. Le sujet est là encore essentiel. Il est en effet important de pouvoir prendre en compte chaque élève. L'enjeu est de personnaliser l'enseignement. À cette fin, nous avons développé ces dernières années l'aide personnalisée. Plutôt que de raisonner uniquement à l'échelle de la classe, il est primordial de proclamer l'objectif selon lequel chaque élève pris individuellement doit maîtriser le socle commun de connaissances et de compétences. C'est la raison de cet amendement que nous souhaitons voir adopté car les familles ont besoin de savoir si vous êtes bel et bien prêts à fixer un tel objectif. Encore une fois, ne nous faites pas de mauvais procès : nous ne confondons pas i...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Reiss :

Il serait peut-être important de préciser, dans le dispositif « plus de maîtres que de classes », quelle sera la formation de ces maîtres supplémentaires. Auront-ils la qualification de maîtres E ou de maîtres G ? Vous ne l'avez jamais dit. Voilà où se trouve le problème ! (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBrigitte Bourguignon :

Cet amendement, rédigé par Alain Calmette, défend l'idée qu'une stabilité des effectifs d'enseignants titulaires dans le premier degré à compter de la rentrée 2014 et pendant les trois années suivantes permettrait de procéder à la refondation de l'école dans un meilleur contexte, sans menace de fermetures de classes incessantes, avec une certaine facilité de programmation des installations et des classes, et en meilleure concertation avec les élus. Cette mesure est demandée par les élus concernés, notamment dans les territoires les plus défavorisés, qui ont été meurtris ces dernières années par des suppressions de postes incessantes, car une logique comptable a toujours été infligée à ces territoires déser...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathieu Hanotin :

Je suis très heureux que le rapport annexé traite du chantier de l'évaluation et de la notation, que nous devrons ouvrir. Notre système d'évaluation organise la réussite des uns par rapport à l'échec des autres. De nombreux travaux de recherche, notamment ceux dirigés par André Antibi, ont mis en évidence des constantes dans toutes les classes de notre pays : quel que soit le niveau d'une classe, elle comptera un tiers de bons élèves, un tiers de moyens, un tiers de mauvais. Il y aurait finalement un besoin de retrouver cette donnée constante, cet équilibre, au sein d'une classe. Sans remettre en cause le principe de l'évaluation qui m'apparaît nécessaire, tout comme le maintien des notes car elles sont ce qu'il y a de mieux compris ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlain Marc :

On voit bien tout ce qui sous-tend les amendements de M. Hanotin, la pédagogie du bonheur, etc. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC) est caractéristique de ce que son groupe pense de l'école. C'est vrai qu'elle ne peut pas être coupée de la société. Si une classe compte un tiers de bons élèves, un tiers de moyens et un tiers de mauvais, ce n'est pas la faute de l'évaluation. Je ne comprends pas. Nous ne vivons pas au pays des Bisounours. Vous voulez rendre complètement étanche la frontière entre l'école et la société. Monsieur le ministre, cela fait des années que l'on travaille sur cette histoire d'évaluation, formative ou sommative. Cela n'a rien résol...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnie Genevard :

que vous avez employé. Il ne s'agit pas d'un solécisme. Un solécisme est une erreur de syntaxe ; c'est une formule qui résume l'essence même du métier qui consiste à combiner dans la dialectique l'individuel et le collectif, à pouvoir s'adresser à chacun des élèves et à tous les élèves. La question de l'évaluation interpelle sur cette relation singulière au sein du groupe classe. Enfin, la question du bien-être des élèves nous intéresse au plus haut point. Un élève qui est bien dans son école et dans sa classe apprend mieux. Il faut que nous nous interrogions sur ce qui peut nuire au bien-être de l'élève : la violence, les difficultés relationnelles avec ses camarades, l'environnement social. Abandonner l'évaluation ou les devoirs à la maison, c'est la liberté de l'ens...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBarbara Pompili :

...ce d'orientation dans notre système scolaire. Aussi, interdire strictement la notation dans le primaire et la décourager dans le secondaire poussera les équipes pédagogiques à envisager différemment les évaluations des apprentissages. Il y a déjà, dans notre pays, des expériences d'éducation sans notation. Il y en a, par exemple, en Charente-Maritime, où neuf collèges sur cinquante et un ont des classes sans notes. Si, au début de l'expérience, certaines réticences se font jour, finalement, tout le monde est conquis par le système et il y a des retours très positifs je pensais aux réticences, non seulement du corps enseignant, mais aussi des parents. Je suis moi-même maman. Les notations ont un caractère rassurant puisqu'elles nous donnent l'impression d'être investis dans l'éducation de nos...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRudy Salles :

Et outre les notes, il y a l'ambiance générale, examinée en conseil de classe, qui permet une évaluation plus globale. Je suis totalement opposé à cet amendement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaIsabelle Attard :

M. le rapporteur a raison, il a fallu dix ans à la Finlande pour établir le système que nous proposons. Allons-nous encore perdre dix ans ? En outre, pourquoi opposer liberté pédagogique et notation ? En quoi celle-ci est-elle contradictoire avec la liberté de choix laissée à l'enseignant pour faire en sorte que 100 % des élèves de sa classe acquièrent des compétences ? La liberté pédagogique ne se résume pas à la notation ! Elle inclut, sauf erreur de ma part, l'ensemble des méthodes à la disposition des enseignants pour faire en sorte que tous leurs élèves acquièrent des compétences qui sont ensuite évaluées. La pertinence de l'argument évoqué en matière de notation m'échappe !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBenoist Apparu :

...us savons tous que le statut des enseignants date de 1950, que la définition du métier d'enseignant, notamment au collège et au lycée, est essentiellement disciplinaire et qu'elle correspond au métier tel qu'il était exercé dans les années 50, alors qu'il s'agissait de faire face à des élèves qui, sociologiquement, étaient à peu près tous les mêmes. L'hétérogénéité grandissante des élèves et des classes nous pousse, les uns et les autres, à entrevoir dans nos discours, depuis une quinzaine d'années, des modifications substantielles de l'acte d'enseigner. Il faut donc en tirer les conséquences sur le plan statutaire, en distinguant les heures d'enseignement de la matière d'autres formes d'accompagnement des élèves pédagogiques, difficultés, orientation. Bref, le métier n'est plus simplement un...