Intervention de Michel Françaix

Réunion du 12 octobre 2016 à 9h30
Commission des affaires culturelles et de l'éducation

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Françaix :

Tout a été dit ou presque. Nous avons tous insisté avec nos mots sur la singularité de l'audiovisuel public. Nous nous sommes tous félicités du soutien à la création, au spectacle vivant, au documentaire. Nous avons tous souligné l'effort fait sur l'identité de France 4 et de France Ô. Nous souhaiterions que la part régionale et locale de France 3 soit accentuée mais je suis assez dubitatif, compte tenu des moyens actuels, sur la possibilité d'une telle évolution. Il faudrait déjà pouvoir préciser ce que veut dire plus de régions et à quel niveau l'effort doit porter.

Au-delà de l'exemplarité du service public, j'aimerais revenir sur l'information continue. C'est un formidable projet qui vient d'être mis en place. On passe son temps à déplorer les lourdeurs du service public : personne n'aurait cru qu'en sept mois, on pourrait réussir à faire travailler ensemble journalistes de la radio et journalistes de la télévision. Il suffit de les voir les uns et les autres : ils sont fiers de ce qui a été accompli. Mon collègue et ami Christian Kert, dans un débat sur les chaînes d'information auquel nous participions tous les deux, affirmait que Franceinfo allait tuer toutes les autres chaînes d'information. C'est l'inverse maintenant qui est affirmé : Franceinfo n'aurait pas sa place et ne mériterait pas de rester. Nul doute qu'il y aura des ajustements à faire dans les deux sens.

Bref, il faut défendre l'augmentation de deux euros de la redevance, même si certains prétendront que ce n'est pas faisable. Tout passe par là. Il faut se donner les moyens de voir vos préconisations suivies d'effets, monsieur le rapporteur.

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