Intervention de Frédéric Reiss

Réunion du 8 février 2017 à 9h30
Commission des affaires culturelles et de l'éducation

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Reiss :

Je constate que votre rapport est imprégné de l'expérience du terrain. Sans conteste, le vécu est là. La jeunesse doit prendre conscience de l'offre patrimoniale et culturelle existante.

Le grand nombre d'acteurs du monde artistique et culturel fait l'objet de recommandations du rapport : les diverses entités – ministère, préfectures, départements, rectorats, établissements scolaires, associations… – doivent joindre leurs efforts pour mener à bien ces politiques. La multiplicité des parties prenantes pose de nombreux défis de coordination. Il est notamment essentiel de bien définir les rôles et responsabilités de chacun, pour éviter les incompréhensions, préjudiciables à l'efficacité et à l'efficience. Existe-t-il une feuille de route clarifiant ces responsabilités ?

S'agissant du rôle de l'État et des grandes régions, comment sont évaluées les forces et les faiblesses de l'environnement où s'inscrivent les établissements scolaires ? Les directives d'en haut risquent parfois d'empêcher la définition d'une politique artistique et culturelle autonome et en prise sur la réalité du terrain.

Les établissements scolaires performants en EAC doivent être valorisés. Leur action serait, selon votre rapport, évaluée par les services académiques « en vue d'une valorisation ». De quoi s'agit-il ? Quels seraient les critères retenus ?

Le 22 janvier dernier, j'ai assisté, à l'espace Pamina situé à la frontière franco-allemande, à la remise de la collection de fossiles de Nérée Boubée, qui avait été pillée en France pendant la Seconde Guerre mondiale. Une famille de Hambourg l'a récemment restituée. Je crois qu'un événement de ce genre offre un beau point de départ pour des actions d'EAC.

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