Intervention de Dominique Nachury

Réunion du 8 février 2017 à 9h30
Commission des affaires culturelles et de l'éducation

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Nachury :

Le parcours d'éducation artistique et culturelle n'est pas toujours identifié en tant que tel, mais il y a, sur le terrain, des actions qui entrent dans ce champ. Vous parlez de renforcer le pilotage de l'État. La question se pose de savoir jusqu'où. Je suis, pour ma part, favorable à un simple cadrage. Il me semble en effet préférable de ne pas aller jusqu'au formatage, car il peut y avoir localement des initiatives qui vont dans le bon sens.

Nous sommes tous d'accord, il est indispensable de garantir la qualité et le niveau des contenus, mais aussi la formation des différents acteurs. En ce qui concerne la formation continue, nous l'avons souvent entendu au sein même de cette commission, il est difficile de dégager des moyens pour la mettre en place. C'est un objectif que nous sommes loin de pouvoir atteindre aujourd'hui.

Nous sommes également tous d'accord sur la nécessité de la coopération entre les différents acteurs et de la mutualisation des moyens, mais la mise en oeuvre est difficile, compte tenu de la diversité des acteurs, de leur histoire, de leur statut et de leurs moyens.

Accroître, par exemple, le nombre d'espaces d'accès à l'art et à la culture au sein des établissements scolaires demande des investissements sur l'existant comme sur le neuf, dont le coût repose sur les collectivités en charge de l'intendance de ces établissements.

Même chose pour ce qui est du PEDT : dès lors qu'on en discute dans une collectivité, la question des moyens est centrale si l'on veut mener des actions de qualité et garantir le niveau des intervenants.

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