Intervention de Régine Povéda

Réunion du 8 février 2017 à 9h30
Commission des affaires culturelles et de l'éducation

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRégine Povéda :

Permettez-moi d'abord d'avoir une pensée pour Alban Denuit, jeune artiste plasticien marmandais très talentueux, étudiant aux Beaux-Arts de Paris et victime de l'attentat du Bataclan, dont les oeuvres sont actuellement exposées au musée Marzelles de Marmande. Le ministère de la Culture lui rend hommage aujourd'hui sur son site internet, dans un billet intitulé « La Culture contre l'oubli ». France Culture s'est également arrêtée sur l'oeuvre de cet artiste prometteur, dans son émission « Les Carnets de la création ». Cela pour rappeler qu'il est primordial, indispensable de lutter contre l'obscurantisme et les autres formes de négation par la culture et sa transmission. Il y va de la reconnaissance de l'oeuvre de chaque artiste.

J'en viens à votre rapport, qui est à la fois instructif et ambitieux. La culture est le creuset de notre vivre-ensemble, de notre faire-ensemble. La culture rapproche les femmes et les hommes et permet de se dépasser collectivement. La culture nous élève. L'éducation artistique et culturelle est donc primordiale pour nos enfants, pour leur formation intellectuelle et leur ouverture au monde. Dans les régions et départements ruraux, éloignés des grands lieux culturels, cet enseignement est d'autant plus important que la pratique artistique et la rencontre d'artistes reste le meilleur moyen de se familiariser avec les différentes formes artistiques.

Partout sur le territoire, les collectivités locales se mobilisent pour faire vivre l'éducation culturelle. Malheureusement, dans un contexte budgétaire contraint, la pratique culturelle, et la culture en général, sont souvent les premières sacrifiées, notamment dans les petites et très petites communes.

Ma question porte sur les territoires ruraux éloignés des centres urbains et des offres culturelles nationales. Comment cibler plus particulièrement ces zones et garantir un financement spécifique ? Comment renforcer la cohésion entre les structures existantes dans ces territoires, comme, par exemple, les écoles de musique, de théâtre, d'art, et l'Éducation nationale et ses services déconcentrés ?

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion