Intervention de Guillaume Garot

Séance en hémicycle du 21 mars 2013 à 15h00
Débat sur la traçabilité alimentaire

Guillaume Garot, ministre délégué chargé de l'agroalimentaire :

Nous progressons parce que nous nous sommes battus.

S'agissant de l'extension de la mention de l'origine aux plats préparés – vous savez que c'est un combat que nous avons mené –, la Commission présentera son rapport d'ici l'automne. Cette étape est très importante, puisqu'il s'agit d'une étude d'impact qui constitue un préalable indispensable à la prise de décision. Nous aurions souhaité que la présentation de ce rapport intervienne plus tôt, mais la Commission a proposé de le faire d'ici l'automne de cette année 2013 : là aussi, nous avançons.

Enfin, toujours s'agissant de la mention de l'origine, nous avons porté le débat sur l'extension de cette obligation au lait, aux produits laitiers et à tout ingrédient entrant pour plus de 50 % dans la composition de ces produits. La Commission propose que cette extension soit rendue possible sur la base d'un rapport publié d'ici à décembre 2014. Les produits laitiers feront donc l'objet d'une deuxième étape, en 2014. Mais quoi qu'il en soit, nous aurons avancé sur les viandes dès 2013, puisque c'est dans ce domaine que la confiance doit être restaurée sans délai.

Voilà ce que je peux aujourd'hui répondre aux parlementaires qui, de façon tout à fait légitime et pertinente, souhaitent davantage de transparence et d'information au bénéfice des consommateurs.

Enfin, le dernier point concerne la qualité. Comment améliorer la qualité des produits préparés, des produits transformés et, plus généralement, de l'alimentation ? Beaucoup d'entre vous – Mme Allain, M. Roig, Mme Orliac, Mme Maquet – ont mis en avant les circuits courts. Je partage cette volonté de donner toute leur place aux circuits courts, même si je préfère parler de circuits de proximité. Car ce qui définit le « circuit court », c'est le fait qu'il y ait un seul intermédiaire. Or, cela peut être le cas alors même qu'il y a 2 000 kilomètres entre le lieu de production et le lieu d'achat par le consommateur.

Il reste que, au-delà de ces débats sémantiques, plus de 20 % des exploitants français sont aujourd'hui engagés dans une démarche de valorisation des circuits de proximité.

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