Intervention de Michel Ménard

Réunion du 27 mars 2013 à 16h30
Commission des affaires culturelles et de l'éducation

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Ménard :

Je voudrais aborder la problématique du sport à l'école, qui est largement traitée par le projet de loi sur la refondation de l'école de la République. Je rappellerai cependant que ces dernières années, un professeur d'éducation physique et sportive (EPS) sur trois partant à la retraite n'a pas été remplacés. Au total, 4 000 postes d'enseignements ont été supprimés, soit 13 % des effectifs. Cela conduit naturellement à du temps d'animation en moins pour les associations sportives, un contexte assombri par la perspective d'une remise en cause du forfait de trois heures consacré à cette action par chaque professeur d'EPS.

En ce qui concerne les sports de haut niveau, son périmètre est défini, selon la Cour des comptes, de façon très large. Elle préconise en conséquence une plus grande sélectivité des disciplines reconnues comme étant de haut niveau, ainsi qu'une concentration des moyens matériels, humains et financiers afin de soutenir plus efficacement les sportifs les plus performants. Or, il existe aussi, chacun en conviendra, des sports non olympiques qui mériteraient d'être soutenus. Pouvez-vous, cependant, nous faire un bilan des Jeux olympiques de Londres au cours desquels la France a obtenu des résultats plutôt satisfaisants ? Quels enseignements avez-vous tiré de cet événement pour la gestion du sport de haut niveau ?

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