Je peux comprendre, et même partager à l'occasion, la crainte que vous éprouvez que nous allions trop loin, au risque de détériorer la compétitivité de nos établissements financiers. Je vous assure que je me suis systématiquement posé cette question. Mais là, c'est vous qui allez très loin, trop loin : si on se rendait à vos arguments, on se retrouverait très vite dans une situation où le droit français ne serait pas conforme au droit européen. Que l'on soit conservateur, je le comprends, mais réactionnaire, non.
J'émets donc un avis défavorable.