Intervention de Mathieu Hanotin

Réunion du 11 juillet 2012 à 10h00
Commission des affaires culturelles et de l'éducation

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathieu Hanotin :

Non : il y aura un traitement individualisé ministère par ministère, car faire des choix, c'est l'enjeu de la politique.

Comment pouvez-vous nier par ailleurs la baisse du taux d'encadrement ? Sachant que le nombre d'élèves connaît une hausse continue depuis 2004 et que 70 000 postes d'enseignants ont été supprimés depuis 2007, il ne faut pas être grand clerc pour conclure à une baisse du taux d'encadrement.

Quant à la différenciation entre le lycée, d'une part, l'école primaire et le collège, d'autre part, elle est tout à fait légitime, puisque c'est au stade de l'école primaire et du collège que notre école exclue massivement : il est scandaleux de concentrer l'investissement au bénéfice des élèves qui sont déjà dans le wagon de la réussite. Dans le cas de mon département, la Seine-Saint-Denis, je me félicite des annonces ministérielles, mais il faut savoir que les 23 postes qui seront créés dans le primaire ne suffiront pas à atteindre les seuils d'éducation prioritaire. Cette mesure d'urgence est un signal positif envoyé à la communauté éducative, mais il faudra aller plus loin. Ce n'est pas en faisant des économies qu'on refondera l'école : pour cela, il faudra s'interroger sur ce qui ne fonctionne pas dans notre système scolaire, y créer de nouveaux métiers et y consacrer plus de moyens.

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