Intervention de Yves Durand

Réunion du 18 septembre 2013 à 15h00
Commission des affaires culturelles et de l'éducation

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Durand :

Mme la rapporteure ayant fait allusion au rapport que j'ai eu l'honneur de présenter sur la loi de refondation de l'école, je lui ferai quelques réflexions, dans un esprit de concorde et de consensus.

Je voudrais d'abord la remercier d'avoir cité l'amendement dont je suis l'auteur et qui inscrit justement dans le rapport annexé – qui, s'il n'a pas de valeur normative, a une valeur législative – l'importance des territoires ruraux et de montagne. Ceux-ci ne sont donc pas oubliés.

Je voudrais malgré tout m'étonner de la tonalité de son rapport, dont un chapitre s'intitule : « L'occasion manquée de la loi du 8 juillet 2013 ». L'expression fut d'ailleurs reprise par M. Frédéric Reiss, dont la très brillante intervention n'avait, remarquons-le, qu'un lien très lointain avec les territoires ruraux et de montagne. Mais quand je lis que cette loi, « placée sous le signe du quantitatif et de l'incantation, ne porte, en réalité, aucune ambition transformatrice pour l'école », je me dis que les territoires ruraux et de montagne méritaient mieux que cette petite manipulation.

Madame Dalloz, je trouve en outre cocasse de vous entendre réclamer aujourd'hui du « quantitatif » alors que pendant des semaines, au moment du débat sur la refondation de l'école, vous nous avez accusés de vouloir en faire au détriment du « qualitatif ». Et si les territoires ruraux sont en danger, c'est en raison des suppressions de postes que vous avez précédemment opérées.

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