Intervention de Patrick Bloche

Réunion du 11 juillet 2012 à 11h00
Commission des affaires culturelles et de l'éducation

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Bloche, président :

Je souhaite la bienvenue à M. Vincent Peillon, ministre de l'éducation nationale. Mme George Pau-Langevin, ministre déléguée chargée de la réussite éducative, nous rejoindra dès la fin du conseil des ministres.

Nous aurons grand plaisir, monsieur le ministre, à établir avec vous une relation de travail aussi durable qu'efficace ; la Commission des affaires culturelles et de l'éducation est votre commission de référence à l'Assemblée nationale, et vous êtes le premier membre du Gouvernement que nous auditionnons, ce qui témoigne de l'importance que nous accordons, comme le Gouvernement, au système éducatif.

Nous avons eu lors d'une première réunion de la Commission un débat extrêmement riche sur les mesures d'urgence contenues dans le collectif budgétaire pour 2012, notamment sur les moyens nouveaux donnés à l'éducation nationale, et, bonne nouvelle, je vous annonce que nous avons donné un avis favorable à l'adoption de ces dispositions.

Mais ce débat était avant tout de nature budgétaire ; or, que nous soyons de la majorité ou de l'opposition, nous attendons tous un débat sur le projet éducatif que vous défendez, monsieur le ministre.

Je veux d'ores et déjà saluer l'ambition que vous incarnez, et votre souci de redonner sa chance au modèle français de la réussite pour tous. La forme important souvent autant que le fond, et conformément à la « marque de fabrique » de ce Gouvernement comme de cette majorité, vous avez choisi pour méthode la concertation, avec la communauté éducative dans son ensemble. Vous avez lancé cette « concertation pour la refondation de l'école de la République » dès la semaine dernière, et la composition du comité de pilotage et des groupes de travail témoigne de l'esprit qui vous anime.

La concertation n'exclut pas le volontarisme : vous l'avez déjà montré, notamment sur la question des rythmes scolaires. Vous reviendrez sans doute sur ce sujet.

Nous attendons aussi avec une certaine impatience l'automne et la loi d'orientation et de programmation que vous avez annoncée, et dont nous débattrons sans doute en parallèle avec le projet de budget pour 2013. C'est en effet avec le souci d'une bonne articulation entre ces deux projets de loi que nous devons ouvrir le grand débat sur l'éducation.

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