Intervention de Sophie Dion

Réunion du 9 octobre 2013 à 9h30
Commission des affaires culturelles et de l'éducation

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSophie Dion :

Au nom du groupe UMP, je rappelle que la question des relations entre l'État et le mouvement sportif revient fréquemment et n'est toujours pas réglée. Il est d'ailleurs parfois difficile de comprendre quel est le rôle de chacun de ces deux piliers sur les grandes questions liées au sport.

Il est vrai que, comme vous le dites, « le sport est bien au-delà du sport » et nous pouvons tous regretter qu'il ne soit pas suffisamment pris en compte.

S'agissant du financement du sport, les actions du CNDS doivent-elles être orientées vers le sport pour tous et le sport de haut niveau, comme semble le préconiser la Cour des comptes dans son dernier rapport de 2013 ? Quel doit être le rôle des collectivités territoriales, qui sont un contributeur essentiel et ne sont pas particulièrement reconnues dans ce domaine ? Ne doivent-elles par constituer un troisième pilier ?

En ce qui concerne la gouvernance des fédérations, le CNOSF avait émis l'idée de mettre en commun les services généraux des petites fédérations pour accroître leur rôle. Quelle est votre position sur ce sujet aujourd'hui ?

Des structures ont été mises en place pour l'accueil en France des grands événements sportifs internationaux. Comment se répartissent les rôles entre l'État et le mouvement olympique dans ce domaine, sachant qu'il y a un lien entre le jeune qui joue au football l'après-midi dans son club et le sportif de haut niveau ? Quelle politique entendez-vous mener dans ce domaine ?

Enfin, si le sport est une fête, celle-ci peut être gâchée par des incivilités ou des maux comme le dopage ou les problèmes liés aux paris sportifs. Comment, là encore, doivent être répartis les rôles entre l'État et le mouvement olympique ?

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion