Intervention de Marcel Rogemont

Réunion du 18 juin 2014 à 9h00
Commission des affaires culturelles et de l'éducation

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarcel Rogemont :

C'est probablement avec une certaine émotion que vous avez accueilli la nouvelle de votre nomination à la tête de Radio France en application de la loi du 15 novembre 2013 relative à l'indépendance de l'audiovisuel public. Mon collègue Stéphane Travert a évoqué le « tuilage » organisé avec votre prédécesseur. Quels en sont, de votre point de vue, les avantages et les inconvénients ? Avec le recul, estimez-vous qu'il était nécessaire ?

Ma deuxième question concerne la couverture du territoire par Radio France. Alors que le Conseil supérieur de l'audiovisuel a changé son mode de calcul en ce qui concerne les radios privées, conduisant à l'abaissement sensible de la couverture de certaines d'entre elles, il importe de savoir si Radio France respecte les prescriptions légales qui lui incombent dans ce domaine.

En ce qui concerne la valorisation des podcasts, on peut légitimement s'interroger sur son opportunité, dans la mesure où les citoyens paient déjà la redevance audiovisuelle pour ce service.

Vous avez indiqué que le numérique constituait une formidable opportunité pour Radio France. Comment voyez-vous la convergence ? Quels moyens allez-vous affecter au développement du numérique ? Comment parviendrez-vous à vous différencier de la télévision, qui a l'ambition de conquérir les smartphones ?

Enfin, ne pensez-vous pas que Radio France manque d'ambition eu égard au lancement de la radio numérique terrestre (RNT) le 20 juin prochain ? En Allemagne, où elle vient d'être déployée, la vente de récepteurs est en très forte progression. Dès lors, il n'y a pas de raisons que Radio France n'y participe pas. Quand pourra-t-on par exemple écouter la météo marine, diffusée sur les ondes pour 6 millions d'euros, sur la RNT, pour un coût avoisinant les 50 000 euros ?

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