Intervention de Michel Piron

Réunion du 5 novembre 2014 à 9h00
Commission des affaires économiques

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Piron :

Je me réjouis de voir la majorité actuelle rendre hommage, avec l'ANRU, à la majorité précédente. Que M. Borloo et ses équipes en soient remerciés !

Le périmètre de l'Agence a été revu. C'était une nécessité. Alors que l'on visait au départ 175 quartiers, on était passé à près de 500. On en revient, comme nous l'avions préconisé, à un dispositif supportable financièrement dans le contexte très contraint d'aujourd'hui – je me souviens, à cet égard, des très vives inquiétudes que d'aucuns manifestaient il y a trois ou quatre ans au sujet du NPNRU.

Monsieur Grivel, quel effet de levier pouvez-vous encore escompter auprès de collectivités territoriales vouées à rencontrer elles-mêmes de très sérieux problèmes ? On connaît les limites du recours à ce que l'on appelle abusivement « le 1 % » !

Le rapport de MM. Goulard et Pupponi préconisait une approche beaucoup plus globale que l'approche par quartiers. En conséquence, les intercommunalités vont monter en puissance dans le dispositif. Mais la question concerne non seulement l'habitat, mais aussi les habitants, donc l'emploi. Quel est votre regard sur ce que furent – et ne sont malheureusement plus – les zones franches urbaines ? Pour ma part, je continue à croire à un lien non seulement entre les habitants et l'habitat, mais entre l'emploi et le logement.

J'espère que votre expérience incitera l'ANRU à intégrer les politiques globales cosignées par l'État et les collectivités locales.

Comme vous l'avez souligné, l'Agence est devenue une véritable mine de savoir-faire. Certains considèrent même que cette ingénierie est exportable dans d'autres pays. Qu'en pensez-vous ?

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