Intervention de Colette Capdevielle

Séance en hémicycle du 27 novembre 2014 à 9h30
Délai de prescription de l'action publique des agressions sexuelles — Discussion générale

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaColette Capdevielle :

Pour accompagner des victimes dans ce cadre, je peux vous dire que la réponse institutionnelle négative qui peut succéder à des années de silence et de souffrance est souvent un rouleau compresseur extrêmement difficile à vivre. Pourquoi ? Parce que la victime…

1 commentaire :

Le 28/11/2014 à 00:26, Myrtille a dit :

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Oui c'est extrêmement dur à surmonter en cas de déni de justice ! Mais à votre avis, qu'est-ce qu'on peut ressentir lorsqu'on ne peut plus porter plainte à cause de la prescription ? En ce qui me concerne, je suis fière d'avoir pu accomplir mon devoir parce qu'il n'y avait pas de prescription et parce que j'ai trouvé la force de porter plus de 10 ans de combat. Mais pour toutes les victimes qui voudraient porter plainte et qui ne peuvent plus à cause de cette prescription ? Vous y pensez ? Non. Vous pensez à la protection des enfants d'aujourd'hui grâce à la possibilité de porter plainte ? Non. Au lieu de penser en terme d'améliorations des lois et des pratiques, vous pensez "rouleau compresseur" et donc éviter de passer par la reconnaissance de la justice. Les avocats entrés en politique ont-ils un problème personnel en lien avec tout cela ? Au lieu de voter contre pour casser une proposition de loi, vous feriez mieux d'accomplir votre devoir et de travailler avec tout le monde autour de la table !

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